La Libye et le Sahara étaient au cœur des propos du président algérien, Abdelmadjid Tebboune, samedi dernier, face aux hauts gradés de l’armée.
« La politique du fait accompli » du Maroc est « vaine » a déclaré le président Tebboune à cette occasion, rappelant que pour l’Algérie, il n’y a qu’une seule issue pour le conflit autour de la dernière colonie d’Afrique : « Quarante-cinq ans sont déjà passés sans qu’une solution ne soit trouvée. Le référendum d’autodétermination constitue l’unique issue », a-t-il dit.
Le président algérien attend du Secrétaire général de l’ONU , la nomination dans « les plus brefs délais » d’un Envoyé personnel pour la reprise des négociations comme il l’avait déjà demandé en février dernier, lors du sommet de l’Union africaine à Addis-Abeba. « Force est de constater, avec regret, que depuis la démission de l’envoyé personnel du Secrétaire général de l’ONU, Horst Kohler, le processus de paix onusien est sur une voie semée d’embûches, s’est–il désolé.
Horst Kohler avait démissionné de son poste d’envoyé personnel du SG de l’Onu au Sahara en mai 2019, rappelle la même source.