Administration publique : Le vendredi bientôt férié

31 octobre 2007 - 09h33 - Economie - Ecrit par : L.A

« Nous sommes prêts à faire du vendredi un jour férié ». L’affirmation émane du ministre délégué auprès du Premier ministre, chargé de la Modernisation des secteurs publics.

Dans une déclaration au quotidien arabophone du PJD, Al Adala Wa Attanmiya, Mohamed Abbou a révélé que « dans le gouvernement, nous sommes prêts à faire du vendredi un jour férié au Maroc ». Une révélation de taille étant donné que le programme de l’exécutif tel que présenté par le Premier ministre, Abbas El Fassi, n’a pas fait allusion à cette question.

Aussi, est-il légitime de se demander si le gouvernement a l’intention de procéder à cette réforme sachant qu’il s’agit d’une question qui pourrait bouleverser tout le système administratif et économique marocain. En tout cas, le parti de l’Istiqlal avait toujours fait de cette question une revendication et un pilier de son programme politique. Le fait que le ministre RNI, Mohamed Abbou, affirme que le gouvernement est prêt à procéder à la réforme signifie qu’il existe un début de consensus au sein de la majorité pour le faire.

Aujourd’hui le Maroc

Bladi.net Google News Suivez bladi.net sur Google News

Bladi.net sur WhatsApp Suivez bladi.net sur WhatsApp

Sujets associés : Administration - Abbas El Fassi - Mohamed Abbou

Ces articles devraient vous intéresser :

L’Office des changes traque des touristes marocains

Les touristes marocains qui effectuent des voyages à l’étranger et les Marocains exerçant des professions libérales à l’étranger sont dans le viseur de l’Office des changes.

Cartes Jawaz : la chasse aux abus des fonctionnaires est lancée

L’Inspection générale de l’administration territoriale (IGAT) veut en finir avec les utilisations abusives du système prépayé « Jawaz » par des fonctionnaires, notamment en dehors de leurs heures de service et à des fins personnelles. Dans ce sens,...

Maroc : Al Aoula sanctionnée

La Haute Autorité de la Communication Audiovisuelle (HACA) inflige un avertissement formel à la Société nationale de Radiodiffusion et de Télévision (SNRT), dénonçant la tromperie du public et la diffusion de contenu médiatique exposant le public à des...

Fonctionnaires marocains : des coûts salariaux de plus en plus insoutenables ?

Au Maroc, les quelque 570 917 fonctionnaires publics devraient coûter 180,27 milliards de dirhams à l’État en termes de salaire en 2025, ce qui représente 10,96 % du PIB et près de 53 % de l’investissement prévu. Des dépenses qui pèsent lourd sur les...

Des voitures de luxe acquises par le ministère de la Transition numérique ?

Ghita Mezzour, ministre déléguée en charge de la Transition numérique et de la réforme de l’administration, a démenti l’acquisition d’une voiture de luxe pour 2,48 millions de dirhams et d’une autre pour 1,27 MDH.

Casablanca : Aïn Chock arrache son droit à trois étages

Il est désormais possible d’ériger un troisième étage sur les bâtiments situés dans plusieurs quartiers de l’arrondissement de Aïn Chock, à Casablanca.

Marocains, le temps presse pour la déclaration des avoirs à l’étranger

La régularisation des contribuables, ainsi que la déclaration des avoirs liquides détenus à l’étranger, touchent à sa fin. Ces deux opérations avaient été lancées par l’Office des changes et de la Direction générale des Impôts (DGI).

Voyager en Europe : les nouvelles règles qui concernent aussi les Marocains

Les voyageurs marocains et d’autres nationalités sont appelés à respecter des règles strictes concernant les liquides et les gels dans les bagages à main qui entrent bientôt en vigueur dans les aéroports de l’Union européenne (UE).

Maroc : du nouveau pour l’impôt sur le revenu

Selon le projet de loi de finances 2025, le gouvernement prévoit d’augmenter de 30 000 à 40 000 dirhams la première tranche de revenu annuel exemptée d’impôt. Une mesure qui devrait permettre d’exonérer les revenus des salaires mensuels inférieurs à 6...

Statut d’auto-entrepreneur au Maroc : après l’euphorie, le flop ?

Lancé en 2015, le statut auto-entrepreneurs semble ne plus être une solution à l’informel et au chômage. Le bilan en est la parfaite illustration.