Suite à la décision de la justice espagnole de retirer la garde des enfants à une famille marocaine établie dans le nord du pays, le ministère des Affaires étrangères a tenu à commenter cette décision et fournir quelques détails.
Le procès des trois Lillois ayant agressé une adolescente d’origine maghrébine est à nouveau reporté. Les accusés comparaîtront devant la 6e chambre correctionnelle de Lille, le 13 mai.
C’est sur demande de Me Éric Cattelin-Denu, l’avocat de Rémi F., un des mis en cause que le tribunal a renvoyé, jeudi 5 décembre, le dossier au 13 mai prochain, rapporte La voix du Nord. Il a confié avoir formulé cette requête pour avoir le temps d’examiner les nouvelles poursuites.
Il y a en effet deux séries d’infractions jugées, précise la même source. Le procureur de la République de Lille a ajouté des poursuites contre Rémi F., 32 ans, pour provocation directe à un acte de terrorisme et contre Étienne V., 26 ans, un mise en cause pour provocation publique à la haine ou la violence en raison de l’ethnie, la nation, la race ou la religion. Avec Guillaume D., 31 ans, les trois suspects étaient seulement poursuivis pour violences contre une fille de 14 ans, le 10 janvier 2018, rue Masséna. La chaîne Al Jazeera avait filmé la scène.
L’aggravation des poursuites a satisfait les associations en partie civile. Me Ouadie Elhamamouchi, du barreau de Bobigny, a fait savoir à l’audience que le Collectif contre l’islamophobie qu’il représente avait écrit en janvier au procureur. Il lui avait été demandé d’engager des poursuites directement liées à la haine raciale.
Pour ces associations, l’agression de l’adolescente serait liée à son ascendance maghrébine. Après désignation d’un administrateur et d’un avocat, la jeune fille pourra se constituer partie civile et assister à l’audience.
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