Ces agressions sont survenues à Berkane et Kénitra et seraient l’oeuvre de militants du Parti de la Justice et du développement (PJD), formation qui espère arriver en tête du scrutin.
A Kénitra, c’est le chef de l’arrondissement de Saknia qui a été mis à terre par des militants du parti islamiste, indiquent les autorités locales citées par l’agence Map. Ce dernier était venu leur signifier que le meeting qu’ils tenaient était illégal. Blessé grièvement à la tête, il se trouve actuellement dans le coma à l’hôpital militaire de Rabat.
Ce sont encore des militants du PJD qui s’en sont pris à un autre agent d’autorité, mais cette fois-ci à Berkane, où il était venu leur rappeler que le meeting qu’ils organisaient n’avait pas été autorisé par les autorités locales.
Dans les deux villes, des enquêtes ont été ouvertes par le parquet pour tenter de faire la lumière sur ces agressions.