Des agents d’autorité agressés par des militants du PJD, un homme dans le coma

4 octobre 2016 - 15h20 - Maroc - Ecrit par : Bladi.net

La campagne électorale pour les législatives de vendredi prochain au Maroc vient de faire ses premières victimes. Deux agents d’autorité ont été blessés, dont un est aujourd’hui entre la vie et la mort.

Ces agressions sont survenues à Berkane et Kénitra et seraient l’oeuvre de militants du Parti de la Justice et du développement (PJD), formation qui espère arriver en tête du scrutin.

A Kénitra, c’est le chef de l’arrondissement de Saknia qui a été mis à terre par des militants du parti islamiste, indiquent les autorités locales citées par l’agence Map. Ce dernier était venu leur signifier que le meeting qu’ils tenaient était illégal. Blessé grièvement à la tête, il se trouve actuellement dans le coma à l’hôpital militaire de Rabat.

Ce sont encore des militants du PJD qui s’en sont pris à un autre agent d’autorité, mais cette fois-ci à Berkane, où il était venu leur rappeler que le meeting qu’ils organisaient n’avait pas été autorisé par les autorités locales.

Dans les deux villes, des enquêtes ont été ouvertes par le parquet pour tenter de faire la lumière sur ces agressions.

Bladi.net Google News Suivez bladi.net sur Google News

Bladi.net sur WhatsApp Suivez bladi.net sur WhatsApp

Sujets associés : Kenitra - Berkane - Parti de la Justice et du Développement (PJD) - Elections Maroc 2016 - Violences et agressions

Ces articles devraient vous intéresser :

Un Britannique poignarde l’amant Marocain de sa compagne qu’il surprend chez lui

Un citoyen britannique de 28 ans a été interpellé par la Guardia Civil, suite à une tentative de meurtre envers un Marocain à Santa Ponsa (Baléares).

Violences faites aux hommes : les Arabes brisent le silence

Dans les pays arabes, les hommes victimes de violences conjugales commencent à briser le silence. Au Maroc, on dénombre environ 24 000 cas et les chiffres sont sans doute sous-estimés.

Accusé de viol, Achraf Hakimi se sent « trompé et piégé », selon ses proches

Achraf Hakimi a été mis en examen vendredi pour viol. Le défenseur marocain du Paris Saint-Germain (PSG), qui nie les faits, est soutenu par sa famille et son club. Selon ses proches, il dit se sentir « trompé ».

Maroc : les démolitions sur les plages sont elles légales ?

Abdelouafi Laftit, ministre de l’Intérieur a été interpellé par Abdellah Bouanou, président du groupe parlementaire du Parti de la Justice et du Développement (PJD), sur le respect de la loi dans le processus de démolition de plusieurs résidences...

Le PJD exprime son regret après la mise en garde du Cabinet royal

Le Parti Justice et Développement (PJD) est sorti de son silence après avoir été recadré par le Cabinet royal au sujet des relations du Maroc avec Israël. Dans un communiqué signé par son secrétaire général, Abdelilah Benkirane, le parti a exprimé son...

"L’boufa", la nouvelle menace pour la société marocaine

Le Maroc pourrait faire face à une grave crise sanitaire et à une augmentation des incidents de violence et de criminalité, en raison de la propagation rapide de la drogue «  l’boufa  » qui détruit les jeunes marocains en silence.

Le Maroc confronté à la réalité des violences sexuelles

Les femmes marocaines continuent de subir en silence des violences sexuelles. Le sujet est presque tabou au Maroc, mais la parole se libère de plus en plus.

Un Marocain de 14 ans poignardé dans le nord de l’Espagne

Un Marocain âgé de 14 ans se trouve actuellement dans un état grave à l’hôpital après avoir été poignardé à la jambe lors d’une altercation survenue à Saint-Jacques-de-Compostelle (Nord-ouest de l’Espagne).

Le PJD évoque un lien entre le séisme et les péchés collectifs du Maroc

Le Parti de la Justice et du Développement (PJD) s’est exprimé sur le puissant et dévastateur tremblement de terre du 8 septembre qui a endeuillé le Maroc et a lancé un appel aux Marocains. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que cela ne devrait...

Le PJD en colère contre le nouveau Code de la famille

Le parti de la justice et du développement (PJD) dirigé par Abdelilah Benkirane, affiche son opposition à la réforme du Code de la famille. Du moins, pour certaines propositions.