
À Casablanca, les commerçants paient cher l’annulation de l’Aïd al-Adha
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Ceci est de la viande de cheval
La découverte de restes et de têtes d’ânes, de mulets et d’autres bêtes dans une décharge à Al Massira III (Moulay Rachid-Sidi Othmane), non loin de Casablanca, à la veille de l’Aïd Al-Adha, continue d’alimenter les débats et de susciter inquiétudes et interrogations.
Les autorités compétentes sont en état d’alerte depuis la découverte de ces restes d’animaux. Selon les premiers éléments de l’enquête menée par les services compétents, « ces viandes issues d’ânes, de mulets et d’autres origines suspectes seraient écoulées dans les circuits des marchés de la capitale économique du pays, tirant profit de la forte demande à cette occasion et de l’envolée des prix, qui ont atteint 170 dirhams le kilogramme », rapporte Assabah.
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Il n’est pas exclu que « ces viandes d’origine douteuse aient principalement servi de base au menu de la fête d’Aïd Al-Adha de plusieurs familles dans la région, où des bouchers les leur auraient vendues au même prix que celles issues des bovins et des ovins », détaille le quotidien. Pour le moment, les autorités compétentes n’ont donné aucune information sur cette découverte macabre, laissant libre cours aux rumeurs et supputations au sein de la population et sur les réseaux sociaux.
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Certains responsables locaux ont confié que ces restes étaient des viandes de chevaux destinées aux boucheries chevalines. Une version confirmée par des citoyens qui affirment qu’il s’agirait d’un « mélange de viandes issues de chevaux et d’ânes, dont l’opération de désossage aurait été effectuée par des bouchers professionnels ». Ces viandes seraient ensuite vendues dans la région au prix de celles des bovins et des ovins.
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Au Maroc, des mesures visant à empêcher des citoyens d’acheter des bêtes à sacrifier lors de l’Aïd al-Adha, ont été observées. Ils sont orientés vers l’abandon du sacrifice.
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