L’Algérie accuse le Maroc d’être derrière le rapport de l’UNICEF

26 mars 2022 - 20h20 - Monde - Ecrit par : S.A

Le Maroc est une fois de plus dans le viseur de l’Algérie. Cette dernière l’accuse d’avoir orienté le rapport de l’UNICEF sur les conditions de vie des jeunes algériens qui porte la signature du directeur général de l’agence onusienne en Algérie, désigné comme « pur produit du Makhzen ».

« Rudement touchés par le chômage et la précarité, les jeunes algériens sont également confrontés à une faible scolarisation et une exclusion économique », indique le rapport de l’UNICEF intitulé « La transition des 15-24 vers la vie adulte ». Un passage qui a suscité de vives réactions de la part d’Algérie presse service (APS). Il est de « notoriété publique » que l’UNICEF est chargé par l’Assemblée générale des Nations Unies d’une « mission bien claire, celle de défendre les droits des enfants, d’aider à répondre à leurs besoins essentiels et de favoriser leur plein épanouissement. Cependant, ne soyons pas dupes, cet inadmissible rapport erroné a été commandé par des affabulateurs qui ont été derrière les rapports mensongers de la Banque mondiale et de ses relais », écrit l’agence officielle algérienne, qui accuse le directeur général de l’UNICEF d’être à la solde du Maroc.

À lire : L’Algérie accuse le Maroc d’être derrière le rapport de la banque mondiale

« Visiblement, le premier responsable de cette organisation onusienne en Algérie s’est trouvé d’autres centres d’intérêt comme l’emploi, les maladies ou encore les accidents de la circulation. […] Qui mieux qu’un pur produit du Makhzen pour accomplir cette sale besogne », commente l’APS. Selon elle, cet « énième rapport mensonger sur l’Algérie, qui porte la signature du représentant de l’UNICEF en Algérie, ce personnage qui émarge au Makhzen marocain, où il a obtenu son doctorat de médecine, ne passera pas ». « Cette mystification, imaginée par ce serviteur du Makhzen, est déjà dans la poubelle de la compilation de tous les mensonges énoncés volontairement pour essayer de déstabiliser l’Algérie nouvelle », poursuit l’agence officielle algérienne.

À lire : L’Algérie accuse le Maroc, la Banque mondiale la recadre

Selon l’APS, l’UNICEF aurait bien fait son travail si elle avait mis en « exergue la place importante qu’occupent les enfants dans la politique de l’État ». « Rien que pour cette rentrée scolaire, plus de 12 millions d’enfants ont rejoint le banc des écoles aux frais de l’État », fait-elle, avant de vanter les mérites de l’Algérie.

Bladi.net Google News Suivez bladi.net sur Google News

Bladi.net sur WhatsApp Suivez bladi.net sur WhatsApp

Sujets associés : Algérie - Unicef - Jeunesse

Aller plus loin

Diplomate algérien : le Makhzen est « calculateur, cynique, versatile et revanchard »

L’Algérie condamne le changement de position de l’Espagne sur le Sahara qu’elle considère comme une « deuxième trahison » après celle de 1975. Elle assure n’avoir pas été...

L’Algérie accuse le Maroc d’être derrière le rapport de la banque mondiale

L’Algérie porte de nouvelles accusations contre le Maroc. Elle l’accuse d’avoir orienté le rapport de la banque mondiale, réalisé par son vice-président en charge de la région...

L’Algérie accuse le Maroc, la Banque mondiale la recadre

La banque mondiale a réagi aux accusations portées contre son vice-président en charge de la région MENA, Farid Belhaj qui est le rédacteur du rapport de suivi de la situation...

Nouvelle mise en garde de l’Algérie au Maroc

L’Algérie persiste à accuser le Maroc de fomenter des attaques contre des commerçants et autres civils au Sahara. Son envoyé spécial chargé du dossier du Sahara occidental et...

Ces articles devraient vous intéresser :

"Lbouffa" : La cocaïne des pauvres qui inquiète le Maroc

Une nouvelle drogue appelée « Lbouffa » ou « cocaïne des pauvres », détruit les jeunes marocains en silence. Inquiétés par sa propagation rapide, les parents et acteurs de la société civile alertent sur les effets néfastes de cette drogue sur la santé...

Maroc : le débat sur l’interdiction de TikTok s’invite au parlement

Plusieurs députés marocains appellent à l’interdiction de TikTok au Maroc. Ils s’inquiètent de la qualité des contenus publiés sur ce réseau social chinois qui, selon eux, constitue un danger pour la jeunesse.

Interdire ou réguler TikTok ? Le Maroc cherche la solution

Menacé d’interdiction aux États-Unis et en Europe, TikTok est de plus en plus décrié dans le monde. Au Maroc, des voix continuent d’appeler à l’interdiction de l’application chinoise. Mais plutôt que de l’interdire, des experts appellent à encadrer son...

Pufa, la "cocaïne des pauvres" qui déferle sur le Maroc

Pufa, la « cocaïne des pauvres » s’est installée progressivement dans toutes les régions du Maroc, menaçant la santé et la sécurité des jeunes. Le sujet est arrivé au Parlement.

TikTok, vecteur de débauche au Maroc ?

De nombreux Marocains continuent d’appeler à l’interdiction de TikTok, dénonçant la publication par les jeunes de contenus violents ou à caractère sexuel sur cette application qui, selon eux, porte atteinte aux valeurs du royaume.