L’Algérie expulse des prisonniers marocains

Le poste frontalier terrestre de Zouj Bghal entre le Maroc et l’Algérie a été exceptionnellement ouvert, afin de permettre le rapatriement de dizaines de Marocains candidats à la migration irrégulière qui étaient détenus dans les prisons algériennes.

Les autorités algériennes ont remis mardi à leurs homologues marocaines 31 jeunes Marocains, dont une jeune femme à travers le poste frontière de Zouj Bghal, à Oujda et celui du colonel Lotfi à Maghnia, ouverts exceptionnellement, rapporte l’association Aide aux migrants en situation vulnérable (AEMSV) dans un communiqué. Ces migrants marocains rapatriés sont originaires des villes de Fès, Oujda, Taza, Taounate, Al Aroui, Tiouli, Bouarfa, Casablanca, Laâyoune, El Kalaâ, Béni Mellal, Nador, Khénifra, Sefrou et de Souk Sebt Oulad Nemma et avaient purgé leurs peines dans diverses prisons algériennes. Certains avaient purgé une peine de prison, en plus de plus de cinq mois de détention administrative, précise l’association.

Des centaines de jeunes sont toujours en détention administrative en attente de rapatriement, ainsi qu’un certain nombre de détenus en garde à vue, fait savoir l’association, notant que cette opération rencontre « plusieurs difficultés techniques et procédurales qu’elle tente de résoudre ».