« L’Espagne de Pedro Sanchez a perdu son âme pour un plat de lentilles et le Maroc reviendra tôt ou tard à la charge pour récupérer les deux villes [Ceuta et Melilla] qu’il considère comme une cause nationale au même titre que le Sahara Occidental », a déclaré Belani lors d’une conférence de presse.
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Pour lui, « l’asphyxie économique et commerciale de Ceuta et Melilla, les assauts de migrants, la revendication des espaces maritimes [aux îles Canaries, Ceuta et Melilla], le trafic de drogue et les menaces à la sécurité continueront à être les principaux moyens de pression du Maroc, habitué aux pratiques d’intimidation, de chantage et de corruption ».
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L’ancien ambassadeur de l’Algérie près l’Union européenne a également dénoncé la « fluidité » des relations entre l’Espagne et l’Algérie, soutenue par les autorités espagnoles, indiquant que « ces mots ne peuvent masquer la réalité d’une crise […] dont les autres conséquences seront perceptibles à différents niveaux à court et moyen terme ».
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En réaction au changement de position de l’Espagne sur le Sahara, l’Algérie a rappelé son ambassadeur à Madrid, Saïd Moussi, pour des consultations. La semaine dernière, le président de Sonatrach, Toufik Hakkar, a précisé dans une déclaration à l’agence de presse officielle, APS, que l’Algérie va revoir à la hausse le prix du gaz fourni à l’Espagne.
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Vendredi, une carte du Maroc incluant le Sahara Occidental a été publiée sur le site Internet du ministère espagnol des Affaires étrangères. Ce faisant, « le gouvernement espagnol reconnaît ouvertement la supposée souveraineté marocaine sur le Sahara Occidental », dénonce Belani.