Les 1001 versions de l’histoire d’Amine Radi : « Wallah, c’est un sketch ! »

22 mai 2019 - 18h50 - Maroc - Ecrit par : Bladi.net

Samedi dernier, l’humoriste Amine Radi a publié sur Facebook un live où il dévoilait un accrochage avec un policier de la circulation, y parlant de brutalité policière. Et on pouvait voir dans la presse et sur les réseaux sociaux plusieurs versions le contredisant et lui faisant, comme il le fait entendre, porter le chapeau. Il vient les démentir.

« 100.000 versions en 24h. Apparemment, j’étais sans ceinture, en interdit, grillé un feu rouge, sans respecter le rond-point, avec une bouteille d’eau à la main, et je criais : je suis comédien, je fais ce que je veux », vient Amine Radi de publier sur Instagram, en plus d’une multitude de publications du même genre, comme « Wallah, c’est un sketch ! ».

La raison en est la multiplication des théories concernant ce qui lui est arrivé. Plusieurs médias ont en effet affirmé que Radi avait commis plusieurs infractions du code de la route et que le policier ne l’avait point agressé avant le début du Live. Et que si ce dernier s’est emporté, c’est seulement pour l’empêcher de le filmer.

Notons en ce sens que Medias24 s’est penché sur la question « A-t-on le droit de filmer un policier qui nous agresse ? » et selon un avocat questionné par le média il s’avère que oui, pour plusieurs raisons, dont la liberté de la preuve en matière pénale ainsi que la nécessité de la proportionnalité de l’usage de la violence par un agent d’autorité à la gravité de l’agression. Selon Medias24 : « le fait de filmer un policier sur la voie publique ne constitue pas en soi une infraction, surtout lorsqu’il s’agit de recueillir les preuves d’une infraction commise par ce dernier. Devant la justice répressive, une vidéo peut constituer un moyen de preuve car en matière pénale, la preuve est libre ».

Plusieurs médias affirmaient même que Radi risquait gros, parlant d’atteinte à un agent d’autorité pendant l’exercice de ses fonctions, publication d’allégations mensongères portant atteinte à une institution et non respect du code de la route.

Amine Radi a pour sa part donné sa version des faits lors d’un entretien accordé à Febrayer : « il n’y avait ni feu rouge, ni rond point, ni rien, je roulais avec d’autres voitures. Un policier est apparu au bord de la route et m’a dit exactement : “arrête-toi, espèce d’âne″ ». Amine Radi aurait alors demandé à l’agent : « c’est quoi le problème ? ». Et, selon ce dernier, les ennuis commencèrent…

Par ailleurs, il faut souligner que Radi a retiré sa plainte contre l’agent, disant dans l’interview : « je ne gagne rien à ce qu’il reçoive une punition grave ». Et affirmant également qu’il souhaite tourner définitivement cette page : « j’ai fait cette vidéo pour clôturer ce sujet à vie ».

Bladi.net Google News Suivez bladi.net sur Google News

Bladi.net sur WhatsApp Suivez bladi.net sur WhatsApp

Sujets associés : Direction Générale de la Sûreté Nationale (DGSN) - Police marocaine - Plainte - Amine Radi

Ces articles devraient vous intéresser :

Sécurité maximale au Maroc

La Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN) déploie un important dispositif de sécurité sur le terrain pour assurer la sécurité de tous lors des célébrations du nouvel An.

La Police marocaine recrute

La Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) lance une vaste campagne de recrutement pour renforcer ses effectifs. Près de 6 500 postes sont à pourvoir, couvrant une variété de grades et de fonctions au sein de la police nationale.

Des soucis avec les bagages à l’aéroport Mohammed V de Casablanca

L’aéroport Mohammed V de Casablanca, en collaboration avec la Royal Air Maroc (RAM) et l’Office national des aéroports (ONDA), vient de créer une équipe spéciale pour améliorer la gestion des bagages en correspondance.

Maroc : une aide exceptionnelle pour les policiers

Abdellatif Hammouchi, directeur général de la Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN), a annoncé une aide financière exceptionnelle pour 371 fonctionnaires de police et leurs proches confrontés à des problèmes de santé graves.

Maroc : les voitures de fonction sous haute surveillance

L’administration publique marocaine veut en finir avec le phénomène de l’exploitation des voitures de service à des fins personnelles pendant la période des vacances. Les services compétents de la police et de la gendarmerie royale sont mobilisés à...

Drones et intelligence artificielle : le plan de la police marocaine

La Direction Générale de la Sûreté Nationale (DGSN) marocaine se prépare activement à l’accueil de la Coupe d’Afrique des Nations en 2025 et de la Coupe du Monde en 2030. Pour assurer la sécurité de ces événements d’envergure, les autorités ont mis en...

Criminalité au Maroc : les chiffres

Les chiffres officiels de la Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN) montrent les baisses importantes dans toutes les catégories de crimes en 2023.

Maroc : la DGSN fait un cadeau à des policiers

Fidèle à sa tradition, Abdellatif Hammouchi, directeur général du pôle DGSN-DGST, octroie un soutien financier d’exception aux policiers et employés confrontés à des traitements médicaux coûteux pour des affections graves.

Sécurité des lieux de culte : la police marocaine dévoile des chiffres

Un total de 160 délits commis dans des lieux de culte, notamment les mosquées, les églises chrétiennes et les synagogues juives, ont été traités par la police marocaine au cours de l’année 2024, a indiqué dimanche le porte-parole de la Direction...

Interpol : les 11 Marocains les plus recherchés de la planète

Onze Marocains sont actuellement recherchés par l’organisation de la police internationale : Interpol. Ces individus, sous le coup de mandats internationaux, sont accusés de crimes et délits graves.