La première édition d’Assoclic baisse le rideau sur une bonne note. Ce projet, visant à aider les associations à mettre en place un centre informatique, a élu ses champions. La 3e place a ainsi été décrochée par l’association Rechida pour l’environnement et le développement (Taza-Al Hoceïma-Taounate). La seconde place est allée à l’association Al Khayer pour l’espace éducatif (Souss-Massa-Drâa). Et le premier champion national est l’association Ennour pour le développement et la culture (Marrakech-Tensift-Al Haouz).
Les membres ont réussi à « mettre un PC là où il n’y en a pas, surtout dans le monde rural », indique Patrick Ouriaghli, secrétaire général d’Ateliers sans frontières, partenaire au projet.
Ces trois ONG ont reçu le titre de champion national lors de la cérémonie de valorisation du projet Assoclic, tenue la semaine dernière à Casablanca. Les trois champions nationaux ont été primés pour avoir démontré les meilleures pratiques de réduction de la fracture numérique au Maroc, et seront récompensés par les partenaires, Microsoft, l’Unesco et l’Isesco. Ils auront aussi la chance de participer à l’élaboration d’une bibliothèque numérique des ouvrages maghrébins en langue arabe, initiée par l’Unesco et l’Isesco.
Durant cette cérémonie, les six partenaires au projet (Microsoft, Ateliers sans frontières Maroc, l’Agence de développement social, l’Entraide nationale, Veolia, Tamnia et l’ENCG de Tanger) ont mis l’accent sur l’important rôle qu’a joué Assoclic pour la création de la première chaîne de solidarité numérique. Cette cérémonie a aussi été l’occasion de faire le bilan de la première édition du projet.
La 2e édition, quant à elle, est en gestation et Assoclic a l’intention de s’adapter afin de mieux répondre aux besoins des partenaires, indique Hugo Trochet, responsable du projet.
Il est à signaler qu’Assoclic c’est 6 partenaires mobilisés, 1.200 packs informatiques, 214 imprimantes, 162 centres informatiques associatifs, 30 sessions de formation organisées, 295 animateurs formés et 16 formateurs de l’Entraide nationale mobilisés.
Source : L’Economiste
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