La Flandre a décidé de multiplier les enquêtes sur le patrimoine des locataires marocains et d’autres nationalités pour expulser ceux qui possèdent des biens immobiliers de leurs logements sociaux. Dans ce cadre, le gouvernement réaffirme sa décision de débloquer 5 millions d’euros par an.
En tout, 25 familles dont des Marocaines seront expulsées de leurs logements sociaux à Lierre en septembre pour avoir enfreint la loi en matière de location. C’est le fruit des enquêtes menées sur les dossiers de 1135 locataires sociaux, lesquelles révèlent que 25 familles possèdent un bien immobilier à l’étranger. Les dossiers de 9 autres sont en cours d’examen.
Fort de cet exploit, la Flandre entend aller loin. Le gouvernement a réitéré sa volonté d’investir 5 millions d’euros par an pour faciliter le travail des sociétés de logements sociaux et rembourser les enquêtes qu’elles commandent. D’ores et déjà, la région flamande a sollicité l’expertise de cinq bureaux d’investigation. Les détectives privés feront leur travail dans 41 pays pour déceler d’éventuelles fraudes. L’ensemble de la Flandre est désormais concerné par les enquêtes.
Des jours difficiles s’annoncent ainsi pour les locataires sociaux originaires du Maroc, de la Slovaquie, la Géorgie, la Pologne, l’Espagne, de la République dominicaine et de la Turquie et d’autres pays.