"C’est une situation très difficile à vivre, qui génère beaucoup de stress. Le racisme existe chez les pompiers de Bruxelles comme ailleurs, mais ces actes ne représentent pas tout le service et tous mes collègues", a déclaré le pompier en formation via le Service d’Incendie et d’aide médicale urgente (Siamu) de Bruxelles.
Il a assuré avoir bénéficié du conseil de son service juridique et a porté plainte auprès de la police. Même s’il se sent profondément atteint, il rassure tout de même que le métier continue de le motiver. Ce qui est important pour lui, c’est de ne pas abondonner, afin de faire évoluer les mentalités.
Les faits se sont déroulés vendredi dernier et mardi. Le pompier en formation, d’origine maghrébine, a retrouvé son casque d’intervention revêtu de termes racistes et d’insultes.
De même, un pénis et une croix gammée avaient été dessinés sur le casque, vendredi dernier. Le mardi, son casier a été forcé. Il a retrouvé des tranches de jambon et une canette de bière sur ses vêtements.
"Nous ne pouvons que déplorer cet incident, heureusement très isolé", a déclaré le colonel Pierre Menu, Directeur-général adjoint du Siamu de Bruxelles. "De nombreux membres de notre personnel sont d’origine maghrébine, notamment, parmi les plus jeunes. [...] Nous sommes tous choqués par les faits. C’est incompréhensible tellement c’est en opposition avec nos valeurs", a-t-il martelé.