"On ne vend pas Boussoufa à l’Ajax"

Tout comme les 19 joueurs et les entraîneurs, les dirigeants d’Anderlecht ne savaient pas s’ils pouvaient avoir le sourire ou pas. La bonne deuxième mi-temps donnait de l’espoir mais 1-0 n’est pas un bon résultat. "Ah, quel dommage qu’on n’ait pas marqué ce petit but" , entendait-on partout.

Eh oui, Anderlecht éprouve toutes les peines du monde à trouver le chemin des filets. 0-1 à Malines. 1-0 contre Lokeren. 1-0 à Fenerbahçe. Et avant cela - hormis en Supercoupe contre Bruges - les matches amicaux n’étaient guère plus prometteurs. En huit matches, Anderlecht n’a marqué que six buts. Résultat des courses ? On vise les attaquants. Surtout Tchite et Boussoufa. Qu’en pensent leurs patrons ? Commençons par le cas Tchite. Herman Van Holsbeeck : "En un match, il peut retrouver sa confiance. On doit croire en lui. Il faut dire qu’il a énormément travaillé, et qu’il était souvent esseulé, face à trois ou quatre adversaires."

"Tchite a peut-être célébré trop longtemps notre titre"

Roger Vanden Stock : "Frutos nous manque et il manque également à Tchite. Mais je ne peux rien reprocher à Mémé. Il se donne à 100 %, même quand il n’a pas de concurrence. Il a peut-être célébré un peu trop longtemps notre titre, la saison passée. Il est rentré dans son pays, ce qu’il n’avait plus fait depuis longtemps."

Et Mbark Boussoufa ? Après une saison très moyenne, surtout dans les matches au sommet, le Marocain se doit de justifier son prix de transfert de 3,5 millions d’euros, cette saison. Or, à Istanbul, Mbark était à nouveau invisible. Et cela au moment où l’Ajax songe à lui pour remplacer Sneijder, parti au Real Madrid pour 27 millions (!) d’euros. Vanden Stock : "On n’a pas encore été approché par l’Ajax. Mais cela ne m’étonne pas qu’il soit cité à Amsterdam. Il a le même profil que Sneijder. Or, je ne vends pas mes joueurs, et donc Boussoufa non plus. On peut encore se qualifier pour la Ligue des Champions, et l’Ajax a perdu chez lui ! Je ne vais pas me déforcer."

Mais mercredi, Boussoufa n’était pas vraiment un renfort. Vanden Stock le défend : "Ce n’était pas évident pour les attaquants de garder le ballon. Avant le repos, il y avait un énorme espace entre les avants et le reste de l’équipe. Et Mbark était trop nerveux. Non, je ne m’inquiète pas pour lui." Van Holsbeeck : "Ne le condamnez pas sur un match. Il y a un match retour. À domicile, il pourra plus facilement faire la différence."

La Dernière Heur