Walid Regragui : un changement de stratégie payant

L’équipe nationale marocaine de football a signé une très belle performance en s’imposant 6 à 0 face au Congo, mardi au Stade Adrar d’Agadir. Derrière ce succès se cache la stratégie de Walid Regragui, le sélectionneur national, qui a complètement changé de stratégie après le match face à la Zambie.

Face aux critiques après le match terne contre la Zambie, malgré la victoire 2 à 1, Regragui a maintenu sa confiance en Hakim Ziyech, le capitaine des Lions. Un choix qui s’est avéré payant puisque Ziyech a été l’un des moteurs offensifs de l’équipe du Maroc.

Autre choix fort : le remplacement de Youssef En-Nesyri et Ghanem Saïss par Chadi Riad et Ayoub El Kaabi. Ce changement a permis d’insuffler une nouvelle dynamique à l’attaque marocaine, avec Riad qui a inscrit son premier but avec les Lions et El Kaabi qui a signé un triplé.

Il est impossible de ne pas souligner la très bonne performance d’Azzedine Ounahi. Critiqué après ses dernières prestations, le milieu de terrain a répondu de la meilleure des manières en inscrivant un but et en délivrant une passe décisive. Ounahi a été omniprésent au milieu de terrain, récupérant des ballons, organisant le jeu et se projetant vers l’avant. Cela a été moins le cas en 2ᵉ mi-temps où la fatigue a pris le dessus.

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De même, le jeune Eliesse Ben Seghir, qui s’affirme match après match et qui deviendra sans doute l’un des leaders du groupe dans les prochaines années. Ses prestations sont d’ailleurs mises en avant à chaque conférence de presse de Walid Regragui.

Le sélectionneur a également surpris par son système tactique flexible, passant d’un 4-1-4-1 habituel à un 4-2-2-2 en cours de match, se transformant même en 3-4-3. Cette capacité d’adaptation a permis aux Marocains de s’adapter aux différentes phases de jeu et de prendre le contrôle complet du match.

Au-delà des choix tactiques et des individualités, c’est avant tout l’état d’esprit retrouvé des Lions de l’Atlas qui a permis cette victoire écrasante et sans appel. On retrouve une certaine ambiance de la Coupe du monde au Qatar.