À Brest, un Marocain de 26 ans, arrêté chez sa mère, le 20 mars dernier, a tenté de s’évader du commissariat central, où il a été placé en garde à vue, avant d’être rattrapé in extremis. Le jeune homme avait écopé, en décembre 2020, d’une peine de trois mois de prison ferme qu’il n’avait pas purgée.
Une tentative d’évasion nocturne échoue in extremis au commissariat central. Alors qu’était entendu vers 0 h 15, un Marocain de 26 ans a tenté de s’évader avant d’être rattrapé in extremis devant la sortie, rapporte Actu.fr. À la demande de sa mère, apeurée de son comportement, la police s’est rendue au domicile de la famille dimanche 20 mars 2022, pour arrêter le jeune homme. Déjà connu de la justice, il a été condamné à trois mois de prison par le tribunal de Brest pour non respect d’une peine de 105 heures de travail d’intérêt général (TIG), lors d’une audience datant de décembre 2020.
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À la barre, il revient sur son interpellation du 20 mars dernier. « Je me suis pris la tête avec mon frère. Et quand la police est arrivée, j’ai tenté de fuir, car j’avais trois mois de prison à faire », a-t-il expliqué. « Vous avez compliqué la tache de policiers lors de l’interpellation, et dans le véhicule qui vous a transporté au commissariat », lui rappelle le président du tribunal. Ce qui a d’ailleurs poussé cinq agents de police à se constituer partie civile. « Il ne respecte rien, ni sa mère, car il casse ses biens, ni l’autorité », a lancé la procureure. Elle a requis une peine de sept mois de prison, en plus de l’exécution de la précédente peine de trois mois.
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L’avocat du prévenu prend la défense de son client. Il a rappelé que le médecin qui l’avait vu le soir de sa garde à vue avait noté qu’il souffrait d’une grande anxiété et qu’il avait été interrogé peu après minuit, « à la base, pour un miroir cassé ». Le verdict est tombé : le jeune Marocain écope d’une peine de cinq mois et demi de prison, en plus des trois mois pour non-respect du TIG.