Belgique : un MRE, chasseur de djinns, devant la justice
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En Suisse, un pratiquant de la roqya, accusé d’avoir violé deux fois une jeune femme de 19 ans lors de séances de désenvoûtement, a vu sa peine réduite en appel à trois années de prison.
Le tribunal criminel de La Chaux-de-Fonds avait condamné en décembre 2020 l’accusé à quatre ans de prison pour lésions corporelles graves, viol, contraintes sexuelles et actes d’ordre sexuel sur des enfants dans une affaire d’exorcisme religieux et de manipulation. Les faits s’étaient produits entre le printemps 2019 et le mois de février 2020.
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Selon les juges, l’homme de 46 ans s’était adonné à plusieurs roqyas (des rituels de désenvoûtement) sur une jeune femme de 19 ans. Cette dernière avait été enduite d’huile d’olive, recouverte de sel puis de neige, ce qui avait provoqué des brûlures au 2ᵉ degré sur une partie de son corps. La victime a accusé l’homme de l’avoir violée deux fois.
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Reconnu coupable de viol, l’accusé avait écopé de quatre ans de prison suivis d’une expulsion du territoire suisse pendant huit ans. Insatisfait du verdict, il avait fait appel. Mardi, la Cour pénale a réduit sa peine à trois ans de prison mais a confirmé l’expulsion du territoire suisse pour une durée de huit ans, rapporte le site RTN.ch. Un délai de 30 jours est accordé aux parties pour déposer un recours auprès du tribunal fédéral.
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