Salah Abdeslam sera jugé aux assises en Belgique
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Six ans après les attentats de Bruxelles, les autorités belges sont toujours en état d’alerte terroriste, évaluant le niveau de menace à 2. Près de 500 djihadistes sont suivis de manière prioritaire dans le pays par les services spécialisés.
L’Organe belge de coordination pour l’analyse de la menace (Ocam) a indiqué dans son récent rapport que l’éventualité d’une attaque terroriste sur le territoire est jugée « moyenne » et les services de renseignement poursuivent leur travail de détection de potentielles attaques.
D’après le document, 218 signalements de menace en lien avec le terrorisme ou l’extrémisme ont été dénombrés l’année dernière en Belgique. Parmi les signaux reçus, l’organe cite l’utilisation d’explosifs, d’armes à feu et de véhicules béliers, l’incendie volontaire, dégradations, attaques armées, acte de sabotage, assassinat ou enlèvements.
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Pour prévenir ces attaques, l’Ocam souligne qu’environ 500 combattants font l’objet d’un suivi prioritaire en Belgique. « Il est frappant de constater qu’en 2021, un nombre plus élevé de mineurs ont été impliqués dans des dossiers de sécurité », peut-on lire dans le rapport.
« Désormais, les communautés et les régions ont été intégrées dans la task force nationale. De plus, les Cellules de sécurité intégrale locales en matière de radicalisme ont été créées au sein des communes pour les aspects de détection précoce, de prévention, de suivi et de réintégration », précise l’Ocam.
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