Le butin du casse de la bijouterie de la rue Crébillon, au centre de Nantes (Loire-Atlantique), pourrait avoir être au Maroc ou en Espagne. Le suspect est jugé ce lundi.
Où se trouve le butin estimé à 350 000 € ? C’est la réponse à laquelle le suspect du casse de la bijouterie Maty, commis en juin 2024 au centre de Nantes (Loire-Atlantique), doit répondre. L’homme de 39 ans est sur le banc des prévenus, ce lundi 6 octobre, au tribunal correctionnel. Il se pourrait que le butin soit en Espagne ou au Maroc. Il encourt dix ans de prison.
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La bijouterie Maty, à l’angle de la rue Crébillon et la rue contrescarpe, à Nantes, a été cambriolée dans la matinée du 13 juin 2024, rapporte Ouest-France. Ce cambriolage est suivi d’un incendie qui s’est déclaré dans l’appartement, situé juste au-dessus du commerce. Alertés, les pompiers arrivent sur les lieux et réussissent à éteindre l’incendie. Ils découvrent un trou qui relie directement à la bijouterie. Les policiers étaient aussi sur place. Ils ont ouvert une enquête pour vol avec effraction et destruction par incendie.
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Les investigations des enquêteurs de la Division de la criminalité organisée et spécialisée (DCOS, ex-PJ) s’avèrent fructueuses. Cherchant des indices, ils retrouvent l’ADN du suspect sur les lieux du casse. Ils réussissent à interpeller un homme de 39 ans. Il sera placé en garde à vue, mis en examen des chefs de vol par effraction dans un lieu d’entrepôt aggravé par la circonstance supplémentaire de dissimulation de son visage et dégradations par un moyen dangereux pour les personnes, puis incarcéré. Son casier judiciaire porte la mention de quatre condamnations, « en particulier pour des faits de violences aggravées, menaces de mort, appels téléphoniques malveillants, usage de stupéfiants, conduite sous l’empire d’un état alcoolique. »
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Un seul des bijoux dérobé a été retrouvé lors des perquisitions, ainsi que des vêtements correspondant à ceux identifiés sur les caméras. Le préjudice du cambriolage est évalué à 350 000 €. Le suspect est passé aux aveux. Il a soutenu avoir depuis perdu la marchandise volée. Sa demande de remise en liberté avait été rejetée.