Le sélectionneur du Maroc Walid Regragui a balayé d’un revers de main les rumeurs de mésentente entre Hakim Ziyech et Brahim Diaz, affirmant que les deux joueurs forment un duo uni.
Arriver à la capitale égyptienne est toujours un événement. Le Caire fascine, subjugue par son ahurissante densité démographique, ses 14 millions d’habitants, ses nuits artistiques, colorées et tapageuses... Mais partout où vous passez, un élément vous informe qu’il y a quelque chose de spécial ajoutant un plus à l’attrait du Caire : l’organisation de la Coupe d’Afrique sur la terre du Nil.
La 25e du nom et la 12e dans le palmarès des participations du Onze national.
Le Caire est mobilisé pour que le trophée tant convoité demeure à la cité des mille minarets.
Tous les regards sont rivés sur l’équipe nationale du Maroc. Elle bénéficie de toutes les attentions médiatiques. Ses joueurs, son coach ont été très sollicités à leur arrivée à l’aéroport international du Caire : photos -souvenirs avec les supporters marocains en particulier et arabes en général, autographes, brèves interviews avec nos joueurs internationaux ... Il faut reconnaître que l’épopée tunisienne est encore présente dans les esprits.
Les Zaïri, Naybet, Talal, Chammakh, Ouaddou et enfin Fakhir étaient très sollicités. Les médias arabes et étrangers étaient curieux de voir ce petit homme (mais grand par son sérieux et son travail) qui a remplacé un autre grand (tant par le physique que par le travail) Baddou Zaki.
Ils se rappellent tellement qu’ils oublient qu’ils ont dans le même groupe un adversaire qui se nomme Côte d’Ivoire ! Ils oublient également que cette Coupe d’Afrique est incontestablement celle qui a réuni les meilleures sélections depuis sa création. Donc, plusieurs raisons d’avoir peur.
Pas seulement des Lions de l’Atlas !! Le Onze national est cité quotidiennement dans les médias comme l’équipe de laquelle il faut se méfier pour plusieurs raisons : la force et l’homogénéité de son groupe, la jeunesse de son effectif, le professionnalisme de son ensemble, ensuite parce que les Pharaons veulent conjurer le mauvais sort qui les poursuit depuis 1986.
Ils se souviennent encore qu’ils ont vaincu le Onze national en demi-finale de la Coupe d’Afrique des nations (sur un coup-franc douteux de Taher Abouzeid qui a tiré alors que l’arbitre était encore en train de placer le mur marocain, il faut le signaler). Une Coupe d’Afrique qui a précédé l’inoubliable Coupe du monde mexicaine avec les résultats que vous savez !
Mohamed Mellouk - Le Matin
Ces articles devraient vous intéresser :