Le Haut-commissariat au plan (HCP) vient de livrer les dernières tendances sur l’évolution démographique, le mariage, le divorce et le taux de procréation par rapport à 2020, année de la survenue de la crise sanitaire du Covid-19.
La ville de Casablanca enregistre une recrudescence des cas positifs à la pandémie du covid-19. Un relâchement du respect des règles barrières est à la base de cette situation sanitaire qui inquiète sérieusement les autorités et qui met à mal tous les efforts consentis depuis plus de deux mois.
La région de Casablanca-Settat détient au plan national, le record du nombre de cas positifs de covid-19. Au 13 mai 2020, la région a enregistré plus de 1 820 cas sur les 6 466 pour l’ensemble du royaume, soit près 28 %, rapporte L’Économiste. La ville de Casablanca reste la plus touchée, indique Dr Nabila Rmili, directrice régionale de la Santé de la région de Casablanca-Settat. Elle s’inquiète de la recrudescence des cas positifs et prévient que si le rythme est maintenu, les hôpitaux de la ville seront débordés. Pour l’instant, explique-t-elle, la prise en charge des 1 800 cas est assurée grâce aux polycliniques de la CNSS, la capacité de la ville étant de 1 200 lits pour les 19 structures covid-19.
Pour la directrice régionale de la Santé de la région de Casablanca-Settat, le relâchement observé est dû à l’épuisement du personnel soignant et des autorités policières après plus de deux mois de mobilisation 24 h/24. Ce qui a amené les populations à vaquer à leurs occupations, oubliant les règles barrières contre la pandémie. Une situation qui fait monter en flèche les cas positifs en agglomération. "Nous avons constaté que la majorité des foyers proviennent des usines et des entreprises. Ces salariés propagent le virus dans leurs foyers", explique-t-on. Dans le même temps, un médecin confie qu’à cette allure, la région risque de passer à la phase 3 de la pandémie avec des conséquences énormes.
Des instructions ont été données pour renforcer le contrôle du respect des mesures barrières sur toute l’étendue du territoire national, avec un accent particulier au niveau de la ville de Casablanca. L’accès à certaines zones est interdit et plusieurs barrages ont été renforcés. Selon un témoignage, "des agents de police inspectent les voitures, bus et taxis pour vérifier les autorisations de déplacement". Désormais, il faut une attestation de travail pour aller au-delà du périmètre de son lieu de résidence, précise L’Économiste.
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