Casablanca : Al Omrane vivement critiquée

26 janvier 2025 - 15h00 - Maroc - Ecrit par : S.A

Lors de la dernière session extraordinaire du Conseil régional de Casablanca-Settat au cours de laquelle 50 points sur un total de 51 inscrits à l’ordre du jour, ont été approuvés, des groupes de l’opposition, en l’occurrence le Parti de la Justice et du Développement (PJD), ont vertement critiqué la société Al Omrane, chargée du relogement des habitants affectés par la démolition des bidonvilles dans la capitale économique.

« De nombreuses remarques ont été formulées concernant le point vingt, relatif aux infrastructures dans la zone Salam 1 et 2 dans le district de Sidi Moumen, où ce point a suscité des interventions véhémentes de plusieurs groupes de l’opposition, dont celui du Parti de la Justice et du Développement. […] Toutes les observations ont été formulées à l’encontre de la société Al Omrane », a rapporté au site Al Omk le conseiller du Parti de la Justice et du Développement (PJD) au Conseil régional de Casablanca-Settat. Selon ses explications, « la société Al Omrane était chargée de reloger les habitants des bidonvilles de la région de Sidi Moumen, mais elle a remis cette zone à la municipalité de Casablanca dans un état déplorable. »

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À en croire l’élu PJD, « de nombreuses ruelles et avenues de la région de Sidi Moumen sont désormais dépourvues de trottoirs, et les déchets s’accumulent dans plusieurs quartiers, en plus du fait que certaines routes dégradées n’ont pas été asphaltées. » Il évoque l’une des remarques les plus importantes faites lors de la session extraordinaire du Conseil régional de Casablanca-Settat. « […] Plusieurs conventions signées lors du forum régional du mois de septembre dernier n’étaient que de simples formalités, alors que nous espérions qu’elles soient débattues avant la tenue de la session », a-t-i souligné.

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La question est entre-temps arrivée au Parlement où des députés avaient demandé à Fatima Zahra Mansouri, ministre de l’Aménagement du territoire national, de l’urbanisme, de l’habitat et de la politique de la ville, de mettre un terme aux « scandales » de l’entreprise Al Omrane, qui coûtent des milliards à l’État sans réussir à réduire le déficit en matière de logement.

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