Malgré les efforts fournis pour l’éradiquer, la mendicité a la peau dure. Le ministre de l’Intérieur Abdelouafi Laftit sonne la mobilisation contre ce phénomène qui génère plusieurs milliards chaque année.
Les professionnels de l’habillement ont, dans une correspondance adressée au ministère de l’Intérieur, plaidé pour la réouverture des boutiques afin de sauver le secteur d’un naufrage sans précédent. Les retailers et franchisés sont dans la même dynamique.
Les commerçants du prêt-à-porter à Casablanca sont soucieux de la relance de leurs activités avant la célébration de l’Aïd El Fitr, rapporte L’Économiste. Dans ce sens, un collectif de six associations regroupant détaillants et grossistes de Derb Sultan et Garage Allal, ont écrit aux services compétents du ministère de l’Intérieur.
Dans leurs correspondances, ils expriment leurs difficultés à faire face aux "charges multiples : loyers, salaires, factures d’électricité, des fournisseurs…" "Si rien n’est fait, la crise risque de s’aggraver, d’autant plus que le Comité de veille économique covid-19 n’a pas inclus les problèmes des commerçants à l’ordre du jour", alertent-ils.
"Nous exerçons une activité saisonnière et les collections sont préparées au moins 6 mois à l’avance. Si nous n’ouvrons pas à temps, cela se traduira par des pertes financières énormes pour le secteur", font-ils savoir, demandant à être "traités sur le même pied d’égalité que les autres commerces autorisés à ouvrir".
Dans un communiqué daté du 6 mai, ils expliquent que les enjeux sont énormes concernant le retail organisé, avec les réseaux de boutiques qui n’ont plus aucune activité depuis le 18 mars. "Cela représente plus de 900 commerces et environ 40 000 emplois", précise le communiqué.
En outre, le groupement plaide pour "l’annulation des loyers pendant la période de fermeture subie", tel que prévu par la loi dans le cas actuel de force majeure et "l’adaptation du loyer au niveau de l’activité réelle à la reprise".
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