« Uber, dégage »
Plusieurs dizaines de chauffeurs de taxis ont manifesté aujourd’hui à Casablanca contre les sociétés de transports de taxis par internet, notamment Uber.
Rabat est la deuxième ville après Casablanca à être desservie par Uber, société de chauffeurs privés. Tanger et Marrakech devront également voir l’arrivée du service au cours de l’année 2016.
Après le lancement de son activité à Casablanca en juillet dernier et à la polémique née suite à la carte du Maroc sans le Sahara marocain, Uber va s’attaquer à Rabat avant la fin de cette année, affirme le journal L’économiste. Interrogée par la publication, la directrice générale (DG) d’Uber Maroc, Meryem Belqziz, se targue d’avoir déjà dépassé les projections initialement prévues par l’entreprise.
Revenant sur les prix élevés pratiqués par l’entreprise et surtout sur la concurrence aux taxis traditionnels, la DG est catégorique : son service s’adresse plutôt aux hommes d’affaires prêts à payer plus pour un service irréprochable.
L’arrivée d’Uber au Maroc fait grincer des dents chez les chauffeurs de taxis et les pouvoirs publics. Dès le lancement du service à Casablanca, la Wilaya avait menacé de sanctions toutes les personnes qui y travaillent ainsi que les chauffeurs engagés par Uber.
Aller plus loin
Plusieurs dizaines de chauffeurs de taxis ont manifesté aujourd’hui à Casablanca contre les sociétés de transports de taxis par internet, notamment Uber.
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Après Casablanca, Uber a décidé de s’attaquer à la ville de Rabat où le service vient d’être lancé et ce malgré la forte réprobation de la part des chauffeurs de taxis.
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