Hakima El Haité - UberGreen à Marrakech
Pour la directrice générale Meryem Belqziz, le Maroc « ne peut pas faire l’économie d’intégration des solutions collaboratives, notamment dans le domaine du transport, puisqu’il s’agit d’un levier d’amélioration de la mobilité urbaine et de création de l’emploi dans les grandes villes ».
« Le choix d’Uber d’étendre l’accès à sa plateforme à Rabat est motivé par une volonté de contribuer à enrichir l’offre du transport urbain au service du grand public et des touristes », ajoute la même source, précisant que 40% des utilisateurs du service à Casablanca sont des touristes provenant principalement d’Europe, de Chine et des USA.
Lancée il y a deux ans à Casablanca, elle référence actuellement 22.000 chauffeurs dont 500 actifs par mois et chaque actif peut générer un chiffre d’affaires mensuels de 12.000 euros grâce à une moyenne de 15 à 20 courses par jour et 35 dirhams par demande, fait valoir Uber Maroc.
D’ici 2020, Uber espère créer 12.000 emplois de chauffeurs partenaires à temps plein au Maroc.
Mais le lancement à Casablanca déplaît fortement aux chauffeurs de taxis. Ces dernières semaines, plusieurs agressions ou des intimidations s’y sont produites comme une course-poursuite en plein centre d’un chauffeur Uber.