Chakib Khyari reçoit enfin son "Prix de l’intégrité"

4 mai 2011 - 13h30 - Maroc - Ecrit par : Jalil Laaboudi

L’ancien détenu et militant des droits humains Chakib Khyari, libéré le 14 avril dernier, a finalement reçu le prix de l’intégrité 2010 de l’Association Transparency Maroc en mains propres mardi à Casablanca.

Condamné en 2009 à trois ans de prison pour avoir dénoncé courageusement la complicité des autorités publiques dans le trafic de drogue au nord du Maroc, Chakib Khyari avait également été accusé d’avoir placé de l’argent sur un compte à l’étranger, sans en avoir informé l’Office marocain des changes.

Le militant rifain estime que le Roi Mohammed VI l’a gracié pour réparer les erreurs commises à son égard par le juge (EFE). Khyari affirme également que ce qui lui a causé le plus de tord est d’avoir déclaré que la lutte contre "le trafic de drogue menée par les autorités marocaines ne concernait que les petits trafiquants" alors que "les barons ont trouvé leur place au parlement".

Bladi.net Google News Suivez bladi.net sur Google News

Bladi.net sur WhatsApp Suivez bladi.net sur WhatsApp

Sujets associés : Casablanca - Drogues - Corruption - Distinction - Transparency Maroc - Chakib Khyari

Ces articles devraient vous intéresser :

Santé au Maroc : l’offensive anticorruption est lancée

Nommé fraîchement à la tête de l’Instance nationale de la probité, de la prévention et de la lutte contre la corruption (INPPLC), Mohamed Benalilou prend toute la mesure de ses responsabilités.

Ce fléau qui fait mal au Maroc

Malgré l’adoption en 2015 de la stratégie nationale de lutte, la corruption ne recule pas au Maroc en raison de principales résistances rencontrées, aussi bien au niveau intra-étatique que dans l’ensemble de la société, et en particulier dans le...

Maroc : les chiffres alarmants sur la corruption des députés

Sur les 30 députés à la Chambre des représentants poursuivis ou condamnés pour des faits de corruption, de détournement de fonds publics ou d’abus de pouvoir, 16 proviennent de la majorité (RNI, PAM et l’Istiqlal). C’est le constat fait par Jeune Afrique.

Maroc : la liste des députés poursuivis pour corruption s’allonge

Trois députés marocains viennent d’être déférés devant la justice pour corruption. Déjà une vingtaine de parlementaires sont poursuivis en justice pour des faits de corruption et dilapidation des deniers publics.

Saïda Fikri règle ses comptes avec les personnalités corrompues

La chanteuse marocaine Saïda Fikri crie haut et fort son aversion pour les personnalités corrompues qui détestent et combattent l’art engagé.

Affaire Rachid M’Barki : les ramifications d’un réseau d’influence

L’affaire Rachid M’Barki du nom de l’ex-présentateur franco-marocain du journal de la nuit de BFMTV, mis en examen pour « corruption passive » et « abus de confiance » n’a pas fini de livrer tous ses secrets.

Sentiment d’insécurité au Maroc : un écart avec les statistiques officielles ?

Au Maroc, la criminalité sous toutes ses formes est maitrisée, assure le ministère de l’Intérieur dans un récent rapport.

"L’boufa", la nouvelle menace pour la société marocaine

Le Maroc pourrait faire face à une grave crise sanitaire et à une augmentation des incidents de violence et de criminalité, en raison de la propagation rapide de la drogue «  l’boufa  » qui détruit les jeunes marocains en silence.