Les chiites marocains célèbrent l’Achoura en toute discrétion
Au Maroc, les chiites présents dans les villes de Tanger, de Meknès et de Casablanca ont célébré l’Achoura en toute discrétion, loin de certains regards et des réseaux sociaux.
Les chiites marocains veulent une reconnaissance officielle. Certains d’entre eux viennent de créer une association à Tanger pour, disent-ils, jauger la réaction des autorités dans leur capacité à mettre en pratique les dispositions de la nouvelle constitution.
Cette association baptisée « Messagers progressistes » a été constituée dernièrement, pour « oeuvrer en faveur de la différence culturelle, ethnique et religieuse », rapporte le journal Al Massae. Formée par des personnalités de la mouvance chiite marocaine, la nouvelle association affirme défendre la liberté religieuse au royaume.
Après « nous avoir interdits sous des prétextes mensongers, nous redéposons le dossier de la création de ce qui constitue une épreuve pour les autorités pour ce qui est de l’application des termes de la Constitution », écrit Issam Houssayni, activiste chiite très connu à Tanger.
Houssayni se dit déterminé à mener avec ses frères « la lutte pacifique pour mettre en œuvre les principes de citoyenneté et de non-discrimination ».
Aller plus loin
Au Maroc, les chiites présents dans les villes de Tanger, de Meknès et de Casablanca ont célébré l’Achoura en toute discrétion, loin de certains regards et des réseaux sociaux.
Le cheikh Abdellah Nahari a trouvé une nouvelle cible. Il a décidé de s’attaquer dans une vidéo publiée sur sa chaîne YouTube aux chiites marocains.
La DGSN vient de démentir les informations faisait état du kidnapping d’Abdou Chougrani, président de l’association chiite Al Rissalioun al Taqadoumiyoun.
Nouvelle cible de la part du ministère de l’Intérieur, qui a décidé de partir en guerre contre les livres prônant un islam radical ou d’obédience chiite.
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