
Maroc : les autorités partent en guerre contre les livres extrémistes
Nouvelle cible de la part du ministère de l’Intérieur, qui a décidé de partir en guerre contre les livres prônant un islam radical ou d’obédience chiite.
La propagation du chiisme inquiète les autorités marocaines. Elles viennent d’envoyer aux délégations religieuses locales une note leur demandant de mieux contrôler les mosquées à travers le pays.
C’est ce qu’affirme le journal Assabah dans un article publié aujourd’hui. Le ministère des Habous vient d’envoyer une note à toutes les délégations du royaume pour les sensibiliser encore une fois sur le chiisme, qui "mettrait en danger la stabilité religieuse du royaume".
D’après le journal, des prêcheurs profiteraient de leur statut pour évoquer d’autres idéologies autres que celle prônée par le ministère, c’est à dire le rite malékite, ce qui est strictement interdit par la loi.
Il est également question de l’absentéisme des imams dans les mosquées qui serait de plus en plus inquiétant, selon des rapports envoyés au ministère des Habous. Ainsi, certains imams n’hésitent pas à s’absenter et à laisser place à d’autres fidèles pour diriger les prières.
Aller plus loin
Nouvelle cible de la part du ministère de l’Intérieur, qui a décidé de partir en guerre contre les livres prônant un islam radical ou d’obédience chiite.
Le cheikh Abdellah Nahari a trouvé une nouvelle cible. Il a décidé de s’attaquer dans une vidéo publiée sur sa chaîne YouTube aux chiites marocains.
Les chiites marocains veulent une reconnaissance officielle. Certains d’entre eux viennent de créer une association à Tanger pour, disent-ils, jauger la réaction des autorités...
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