Maroc : la lutte contre la corruption renforcée
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Au cours de son allocution à la convention arabe de lutte contre la corruption, Amina Bouayach a fait des propositions pour une lutte efficace contre ce fléau. Pour la présidente du Conseil national des droits de l’Homme (CNDH), il faut un minimum de discipline et de stratégies pour venir à bout de la corruption.
La Conférence des États parties à la Convention arabe de lutte contre la corruption, s’est tenue le mardi 7 janvier à Rabat. Prenant la mesure des effets néfastes de la corruption sur l’économie de tout pays, Amina Bouayach a proposé que le CNDH apporte sa contribution aux efforts qui se font dans le domaine de la lutte contre la corruption. Pour y arriver, le CNDH a décliné sa proposition en plusieurs points.
Il s’agit, avant toutes stratégies pouvant aider à venir à bout de la corruption, d’établir une coopération entre le Conseil national des droits de l’Homme et le Parlement. Selon Bouayach, une coopération entre les deux institutions, permettrait au conseil de donner son avis sur le degré d’harmonisation des projets de loi avec les principes des droits de l’Homme.
La deuxième étape serait l’application de la stratégie nationale de lutte contre la corruption, en coordination avec toutes les instances qui œuvrent pour son éradication. Cela pourrait, selon la présidente du CNDH, contribuer à la prévention, la sensibilisation, l’éducation et la formation dans la lutte contre la corruption, rapporte Telquel.
Amina Bouayach a également appelé à l’effectivité de la charte des services publics, qui constitue "un terrain d’entente à travers lequel il est possible de construire une approche complémentaire entre les différents intervenants dans le domaine de la lutte contre la corruption, étant donné la centralité du principe de service public dans l’approche de lutte contre la corruption", précise la même source.
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