L’adoption de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption (2015-2025), recommandée par la Convention des Nations unies contre la corruption, avec un référentiel pour chaque pays, a été réalisée en coordination avec tous les départements et secteurs concernés, a confié à la MAP, Ahmed Laamoumri, secrétaire général du Département de la réforme de l’administration au ministère de l’Economie, des finances et de la réforme de l’administration.
Il a mis en avant un ensemble de projets portés par les différents départements ministériels et la société civile. À en croire Ahmed Laamoumri, cette stratégie nationale, dotée d’une commission présidée par le Chef du gouvernement, vise à renforcer la probité et à réduire les actes de corruption d’une manière "très visible" à l’horizon 2025.
Pour sa part, le président de l’Instance nationale de la probité de la prévention et de la lutte contre la corruption (INPPLC), Mohamed Bachir Rachdi, a fait savoir que l’étude des dernières politiques et des mesures de lutte contre la corruption a permis de constater un décalage entre les efforts fournis et les résultats ressentis. En d’autres termes, l’approche segmentée ne répondait pas aux attentes.
"Un développement soutenu, inclusif et durable ne peut exister en présence d’une corruption répandue. Il est ainsi fondamental que l’action contre la corruption soit garantie pour endiguer le phénomène et le réduire de manière très forte", a martelé le président de l’INPPLC.