Face au refus de nombreux propriétaires de cafés et restaurants de payer les droits d’auteur pour l’exploitation d’œuvres littéraires et artistiques, l’association professionnelle entend saisir la justice.
La participation de la chanteuse Hindi Zahra au festival de la tolérance les 11 et 12 novembre prochains à Tel Aviv, en Israël, est fortement dénoncée. Ses fans l’appellent à boycotter le festival, car "chanter dans ce pays équivaut à soutenir la politique d’épuration ethnique de l’Etat hébreu".
Les membres de la "Campagne Palestinienne pour le Boycott Académique et Culturel d’Israël" a adressé une lettre ouverte à Hindi Zahra dans laquelle ils s’étonnent de sa participation au festival.
Il est inacceptable que l’artiste franco-berbère "accepte d’offrir un divertissement à une société qui pratique l’occupation, la discrimination raciale, la purification ethnique systématique, en particulier à Jerusalem-Al Qods et dans le Néguev, et alors que nos réfugiés – la majorité de notre peuple ! – continue à être privée de son droit imprescriptible de retour à leurs foyers dont ils ont été chassés au moment de la création, sur les ruines de notre société, de l’Etat d’Israël".
Les commentaires fustigent sur les pages Facebook et Twitter de Hindi Zahra, où les internautes appellent la chanteuse à ne pas commettre l’erreur de participer à ce festival, dont le rôle est "d’embellir les crimes contre l’humanité perpétrés par Israël vis-à-vis des palestiniens".
La chanteuse franco-marocaine, 31 ans, native de Khouribga, a émigré en France en 1993. Elle quitte l’école à l’âge de 18 ans et décroche un premier travail au musée du Louvre, où elle découvre l’art. En 2010, elle sort son premier album "Handmade" et remporte le prix Constantin 2010 récompensant les jeunes talents de la chanson française.
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