Au Maroc, la multiplication des malls soulève des inquiétudes. Les fermetures de plusieurs franchises enregistrées ces derniers temps amènent à s’interroger sur la viabilité de ce modèle commercial.
Les conditions de travail des ouvrières marocaines dans les fermes de fraises à Huelva, en Espagne, inquiètent. Face à la situation de ces compatriotes, l’Instance nationale de coordination des associations féministes a émis plusieurs recommandations.
Une importante réunion s’est tenue le 8 janvier dernier et a rassemblé des représentants du ministère de l’Emploi et l’Instance, et quatre associations féminines, à savoir la Fédération de la ligue des droits des femmes, l’Union de l’action féministe, l’Association Jossour, et l’Association marocaine de lutte contre les violences faites aux femmes. Lors de cette rencontre, la question liée aux conditions de travail des ouvrières marocaines dans les fermes de fraises à Huelva en Espagne, a fait l’objet d’une attention particulière, rapporte Medias24.
S’il est reconnu une amélioration sur certains points, à savoir le dépôt électronique des candidatures, le logement, l’apprentissage de la langue, l’intégration culturelle, l’inspection du travail, le contrôle des fermes, il n’en demeure pas moins vrai, selon l’Instance, que nombre de problèmes persistent et rendent la vie difficile à ces ouvrières saisonnières.
En vue d’améliorer leurs conditions, les associations ont fait plusieurs recommandations. Il s’agit, entre autres, de la création d’un mécanisme commun avec les organisations de la société civile et son implication dans les différentes étapes de sensibilisation et de suivi des ouvrières, avec la mise à disposition d’un numéro vert dédié à la dénonciation des abus et aux urgences. Mais également, la délivrance aux ouvrières, de copies de leurs contrats de travail, traduits en arabe, avec une garantie des droits et obligations des deux parties signataires.
En outre, l’Instance nationale de coordination des associations féministes a insisté sur le renforcement de la protection de l’opération de sélection contre les intermédiaires et des règles de transparence, et enfin, le suivi et l’accompagnement des ouvrières après la fin de leurs contrats. Ce qui permettra leur facile intégration dans l’économie, par la création de projets générateurs de revenus.
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