Le confinement va impacter la vie d’après chez les Marocains

13 juin 2020 - 06h30 - Maroc - Ecrit par : I.L

Avec la peur du coronavirus, il sera difficile pour les Marocains de reprendre le cours normal de la vie après le confinement. Ces sont les résultats d’une enquête qui viennt d’être dévoilés.

Ce travail a pris en compte les avis recueillis auprès d’un échantillon représentatif composé de 1 063 personnes pendant la semaine du 27 mai au 2 juin 2020, rapporte l’Economiste. Selon l’enquête, une large majorité(entre 30% et 40%) indique vouloir renoncer, après le confinement aux déplacements pour les loisirs, la santé et la famille à cause d’une perte de revenu liée à la crise.

S’agissant du nombre de déplacements des personnes, il sera réduit en moyenne de 4 à 0,9 par jour et par personne, soit quatre fois moins. L’enquête révèle également que les mobilités les plus touchées sont celles concernant les loisirs et les familles (pour 87% des répondants), suivies des déplacements pour les besoins de santé (66% des répondants).

Le déplacement à pied pourrait reprendre à nouveau en raison de la peur des transports communs et à cause des personnes qui ont perdu leur travail. Il demeure le moyen le plus utilisé par la majorité des personnes interrogées (76%) pour effectuer leurs courses particulièrement auprès des commerces de proximité. Cette décision pourrait impacter les recettes des transports en commun durant la période de confinement. Le tramway, les bus et les grands taxis ont vu leur utilisation divisée par 4 pour les déplacements domicile-travail, précise le même quotidien.

Sur un autre registre, les personnes ayant expérimenté le télétravail souhaitent adopter ce mode de fonctionnement, après le confinement. Ce qui pourrait permettre de réduire la mobilité et contribuer à décongestionner les transports publics et les routes.
Face aux différentes réticences, le vélo pourrait intéresser plusieurs personnes et devenir probablement le moyen de déplacement le plus utilisé au Maroc après le confinement, comme c’est le cas dans les grandes villes européennes. D’après l’enquête, 34% des personnes interrogées se disent prêtes à faire du vélo, particulièrement les moins de 34 ans.

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Sujets associés : Transport en commun - Coronavirus au Maroc (Covid-19)

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