
Au Maroc, le phénomène des « notes gonflées » continue de sévir dans des écoles privées. C’est du moins le constat fait suite à la fuite de certains relevés de note sur les réseaux sociaux après la publication des résultats du BAC 2024.
L’Agence espagnole de coopération internationale, (AECI), vient d’avaliser, au titre de l’année 2007, une centaine de projets de coopération académique entre les centres universitaires de l’Andalousie et des universités marocaines. Et c’est l’université de Cadix, UCA, qui a décroché cette année le gros lot.
Avec 29 projets accordés, l’université « gaditanne » dépasse de loin celle de Grenade qui s’est vu accorder l’aval de l’Agence espagnole pour 22 projets. L’université de Séville vient en troisième position avec 15 projets. L’ensemble de ces projets financés par l’AECI verse dans le développement de la recherche académique et universitaire dans plusieurs centres universitaires du Maroc dont notamment l’université de Tétouan.
Les thèmes principaux concernés par ces projets se focalisent sur les sciences de l’environnement, les sciences de la mer, la recherche dans le domaine de l’agroalimentaire, les sciences de la santé, l’archéologie, l’ingénierie et la construction, les études sociales et d’interculturalité.
Selon des responsables de l’université de Cadix, le nombre de projets développés avec des établissements universitaires marocains financés par l’Agence espagnole de coopération internationale a connu une progression notoire durant ces trois dernières années. Ainsi en 2005, l’université s’est-elle vu accorder le financement pour seulement 8 projets, ce chiffre est passé à 11 en 2006 pour atteindre 29 pour ce débat d’année.
Les mêmes responsables de cet établissement universitaire estiment que l’un des facteurs principaux de cet accroissement de la coopération universitaire entre l’UCA et des centres universitaires marocains a été sans doute la qualité et la consolidation de ses relations de coopération avec l’université de Tétouan. Université avec laquelle l’UCA dit avoir entamé une « alliance stratégique » grâce notamment à la mise en marche, il y a plus de 5 ans, d’un programme dénommé Aula del estrecho, « la salle du Détroit ».
Un programme lancé en 2001 et à la réussite duquel a participé d’une manière notable le département des études hispaniques de la Faculté des Lettres de Tétouan.
Ce programme qui vise le renforcement des relations entre les universitaires des deux rives du Détroit a été appuyé par la municipalité d’Algésiras et le Conseil de la province de Cadix.
Par ailleurs, la zone nord du royaume reste la plus favorisée, et ce jusqu’en 2008, des différents programmes de coopération financés par l’AECI. Selon une études sur la politique d’aide espagnole au développement international, pour la période 2005-2008, parmi les 12 provinces du royaume couvertes par les différents programmes de l’AECI, la région du Nord reste la plus valorisée.
Ces programmes couvrent essentiellement, les champs de développement social notamment la couverture des besoins sociaux de base, la gouvernance locale, l’amélioration du tissu économique et entrepreneurial ainsi que des thèmes liés au genre et au développement en général. La protection de l’environnement et le développement culturel font également partie des thèmes couverts par ces programmes.
En outre, l’AECI intervient également dans différents programmes d’appui à l’éducation, à l’amélioration du logement pour les couches défavorisées, à l’alphabétisation, à la gestion de l’eau,..., lancés par le gouvernement dans la région.
Elle participe enfin au financement dans les régions de Tanger-Tétouan, Taza-Al Houceima-Taounat et dans la région de l’Oriental des programmes de promotion du tourisme rural, du développement des coopératives et de la pêche artisanale.
Libération - Tahar Abou El Farah
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