Coronavirus au Maroc : pas de prière de l’Aïd Al Adha à la mosquée

25 juillet 2020 - 09h30 - Maroc - Ecrit par : I.L

Le gouvernement marocain, en raison des dernières découvertes de foyers de contaminations ne veut pas prendre de risques. À ce titre, le ministère des Habous a souhaité que la prière de l’Aïd Al Adha soit organisée à domicile et non dans les mosquées.

Contrairement aux années antérieures, les musulmans ne pourront pas accéder aux mosquées pour assister à la prière de l’Aïd Al Adha, précédant le sacrifice du mouton.

Dans un communiqué, le ministère des Habous et des Affaires islamiques a relevé que la prévention contre le coronavirus ne permet pas d’effectuer la prière de l’Aïd Al Adha dans les mosquées ou Mosallas. Par conséquent, elle doit se dérouler à domicile tout en respectant les mesures sanitaires édictées par le gouvernement.

Dans le cadre des mesures préventives pour lutter contre le Covid-19, le gouvernement avait autorisé, vendredi 15 juillet, l’ouverture des mosquées, après 4 mois de confinement. Toutes les prières y étaient autorisées à l’exception des prières du vendredi.

Bladi.net Google News Suivez bladi.net sur Google News

Bladi.net sur WhatsApp Suivez bladi.net sur WhatsApp

Sujets associés : Religion - Aïd al-Adha 2024 - Ministère des Habous et des Affaires islamiques - Islam - Coronavirus au Maroc (Covid-19)

Aller plus loin

Maroc : le mois de Rajab débute ce samedi

Le ministère des Habous et des Affaires islamiques a annoncé, vendredi, que le mois de Rajab de l’an 1442 de l’Hégire débute ce samedi 13 février 2021.

Ces articles devraient vous intéresser :

Le Maroc propose un nouveau programme religieux aux MRE

En raison du contexte politique négatif en Europe, le ministère des Habous et des Affaires islamiques entend réviser sa politique d’encadrement religieux des Marocains résidant à l’étranger (MRE).

Voici la date de l’Aïd al-Adha 2023 au Maroc

Les calculs astronomiques indiquent que la fête de l’Aïd al-Adha 2023 sera célébrée au Maroc cet été. Quelle date retenir ?

Le Conseil d’État annule un arrêté anti-burkini

La ville de Mandelieu-la-Napoule, dans le sud-est de la France, a vu son arrêté interdisant le port du burkini sur ses plages suspendu par le Conseil d’État. Cet arrêté, réitéré chaque année depuis 2012, avait été contesté en justice par la Ligue des...

Maroc : Ahmed Assid dénonce la répression des voix d’opposition par l’astuce des mœurs

Dans un podcast, l’universitaire et activiste amazigh Ahmed Assid s’est prononcé sur plusieurs sujets dont la répression des voix contestataires au Maroc, la liberté d’expression ou encore la laïcité.

Maroc : les sites pour adultes cartonnent pendant le ramadan

Les Marocains sont friands des sites pour adultes pendant ce mois de ramadan. À quel moment visitent-ils ces sites ?

Agression sauvage d’une femme voilée dans un magasin LiDL à Marignane

Le Conseil français du culte musulman (CFCM) réagit à « l’agression raciste et antimusulmane dont a été victime une femme de 42 ans en situation de handicap, portant un voile et récemment affaiblie par un traitement de chimiothérapie. » L’organisation...

Gad Elmaleh converti au christianisme ? L’humoriste répond

L’humoriste et comédien maroco-canadien Gad Elmaleh répond aux rumeurs sur sa prétendue conversion au christianisme.

Cheikh Mohammed Al Fizazi critique vivement la série de Mohamed Bassou

Le président de l’Association marocaine de la Paix et de la Transmission, Cheikh Mohammed Al Fizazi, a critiqué le comédien Mohammed Bassou pour sa série « Si Al Kala » diffusée sur sa page YouTube pendant ce mois de Ramadan, estimant qu’il ne fait que...

Les écoles françaises au Maroc contraintes d’autoriser le voile ?

Sous la pression, les écoles de la Mission française au Maroc ont finalement dû adopter une nouvelle politique : le voile, auparavant strictement interdit, est désormais autorisé pour les étudiantes.

Cimetières au Maroc : entre abandon et insécurité

La gestion des cimetières pose problème au Maroc. Selon un rapport du ministère de l’Intérieur, les sites existants sont saturés ou en état de dégradation et les collectivités territoriales peinent à les réhabiliter et à identifier des terrains viables...