Corruption : Un président de commune piégé alors qu’il recevait 5000 dirhams

24 août 2015 - 18h25 - Maroc - Ecrit par : Jalil Laaboudi

Le président de la commune de Toulal dans la région de Meknès a été arrêté dimanche en flagrant délit de corruption, alors qu’il recevait de l’argent d’un citoyen.

L’élu du parti de l’Istiqlal qui était en pleine campagne électorale, était l’un des candidats qui avait le plus de chance de remporter ces élections communales dans la région de Toulal.

L’Istiqlalien a été dénoncé par un citoyen à qui il avait réclamé la somme de 5000 DH pour lui délivrer un document administratif. L’homme avait appelé le numéro vert anti-corruption pour piéger l’élu. Le mis en cause a été interpellé en flagrant délit au moment où il s’apprêtait à prendre l’argent dans un café de Toulal.

C’est le troisième président de commune piégé en moins d’un mois grâce au numéro vert anti-corruption (08.00.00.47.47) lancé par le ministère de la Justice et des Libertés.

Bladi.net Google News Suivez bladi.net sur Google News

Bladi.net sur WhatsApp Suivez bladi.net sur WhatsApp

Sujets associés : Corruption - Meknès - Istiqlal

Aller plus loin

Maroc : Un maire écope de 2 ans de prison pour corruption

Le président d’une commune rurale de la région de Taounate du Parti Authenticité et Modernité (PAM), a été condamné à deux ans de prison ferme et une amende de 60.000 DH, par le...

Corruption : Un entrepreneur MRE piège un élu à Meknès

Le président d’une commune rurale de la région de Taounate, à 80 km au sud de Fès, a été arrêté en flagrant délit de corruption lundi par la police judiciaire de Meknès, alors...

Maroc : un président de commune condamné à trois ans de prison ferme pour corruption

Un président d’une commune rurale vient d’être condamné à trois ans de prison ferme pour corruption.

Maroc : deux élus locaux condamnés pour corruption

Poursuivis pour corruption par le tribunal de première instance de Kenitra, le président de la commune de Sidi Taïbi et son adjoint ont été condamnés chacun à trois ans et demi...

Ces articles devraient vous intéresser :

Maroc : Vague d’enquêtes sur des parlementaires pour des crimes financiers

Une vingtaine de parlementaires marocains sont dans le collimateur de la justice. Ils sont poursuivis pour faux et usage de faux, abus de pouvoir, dilapidation et détournement de fonds publics.

Maroc : des MRE exclus !

Au Parlement marocain, les députés de la majorité (Rassemblement national des indépendants, Parti Authenticité et Modernité et Istiqlal) et de l’opposition (parti de la justice et du développement) ont du mal à s’accorder sur une proposition de loi...

Affaire Rachid M’Barki : les ramifications d’un réseau d’influence

L’affaire Rachid M’Barki du nom de l’ex-présentateur franco-marocain du journal de la nuit de BFMTV, mis en examen pour « corruption passive » et « abus de confiance » n’a pas fini de livrer tous ses secrets.

Maroc : remaniement ministériel imminent

Le Chef du gouvernement marocain, Aziz Akhannouch, prévoit de réaménager son équipe. Certains ministres devraient perdre leurs postes.

Maroc : un magistrat sévèrement sanctionné

Le Conseil supérieur du pouvoir judiciaire vient d’ordonner la révocation d’un juge exerçant dans un tribunal de première instance, condamné pour corruption. Le magistrat a été pris en flagrant délit, alors qu’il recevait la somme de 500 dirhams de la...

Maroc : la liste des députés poursuivis pour corruption s’allonge

Trois députés marocains viennent d’être déférés devant la justice pour corruption. Déjà une vingtaine de parlementaires sont poursuivis en justice pour des faits de corruption et dilapidation des deniers publics.

Corruption au Maroc : les chiffres qui révèlent l’étendue des dégâts

Une étude de l’Instance Nationale de la Probité, de la Prévention et de la Lutte contre la Corruption (INPPLC) dresse un état des lieux préoccupant de la corruption au Maroc.

Corruption au Maroc : Les chiffres alarmants

La lutte contre la corruption ne produit pas de résultats encourageants au Maroc qui est mal logé dans les classements mondiaux depuis quatre ans.

Santé au Maroc : l’offensive anticorruption est lancée

Nommé fraîchement à la tête de l’Instance nationale de la probité, de la prévention et de la lutte contre la corruption (INPPLC), Mohamed Benalilou prend toute la mesure de ses responsabilités.

Saïda Fikri règle ses comptes avec les personnalités corrompues

La chanteuse marocaine Saïda Fikri crie haut et fort son aversion pour les personnalités corrompues qui détestent et combattent l’art engagé.