Corruption : Prison pour une femme médecin de Fès

21 septembre 2015 - 13h00 - Maroc - Ecrit par : J.L

Le tribunal de première instance de Fès a condamné une femme médecin interpellée en flagrant délit de corruption à deux mois de prison ferme assortie d’une amende de 50.000 DH.

La praticienne exerçant dans le privé avait délivré un certificat médical à un homme fixant sa période d’invalidité à 21 jours dans le cadre d’une affaire qui l’opposait à un agriculteur de la région de Fès, rapporte le quotidien Akhbar Al Yaoum.

L’agriculteur a déposé une plainte contre le médecin auprès du parquet général de Fès après qu’il eut réussi à obtenir un certificat similaire en contrepartie de 300 DH.

Par la suite, une enquête est ouverte et une policière en civil piège la praticienne en prétextant une bagarre avec une voisine et réussit à obtenir un certificat médical avec une période d’invalidité à plus de 21 jours.

Prise en flagrant alors qu’elle délivrait le certificat, elle a été condamnée à deux mois de prison ferme, une amende de 50.000 dirhams ainsi que l’interdiction d’exercer pendant une période de 5 ans.

Bladi.net Google News Suivez bladi.net sur Google News

Bladi.net sur WhatsApp Suivez bladi.net sur WhatsApp

Sujets associés : Fès - Droits et Justice - Corruption - Santé - Direction Générale de la Sûreté Nationale (DGSN)

Aller plus loin

Al Hoceima : de faux certicats médicaux à plus de 6000 dirhams

Une enquête a été ouverte à l’encontre d’un médecin exerçant à l’hôpital régional d’Al Hoceima. La justice lui reproche d’avoir établi de faux certificats en échange de grosses...

La moitié des Marocains corrompent pour accéder aux services de santé

Un rapport de la Banque Mondiale affirme que la moitié des Marocains ont eu recours à la corruption, pour pouvoir entrer dans un centre de santé et bénéficier de services médicaux.

Corruption : Un médecin arrêté en flagrant délit au nord du Maroc

Un médecin exerçant à l’hôpital provincial de Ksar El Kébir, à environ 30 km de Larache, au nord-ouest du Maroc, a été arrêté en flagrant délit de corruption par la police,...

La police et la santé, instances les plus corrompues au Maroc

La corruption a proliféré au Maroc, d’après 89% des Marocains interrogés par l’ONG Transparency Maroc, dont 72% estiment que l’action du gouvernement Benkirane pour combattre la...

Ces articles devraient vous intéresser :

Maroc : l’utilisation de WhatsApp interdite dans le secteur de la justice

Le procureur général du Maroc, Al-Hassan Al-Daki, a interdit aux fonctionnaires et huissiers de justice d’installer et d’utiliser les applications de messagerie instantanée, et principalement WhatsApp, sur leurs téléphones professionnels.

L’Europe cherche à punir le Maroc

L’éclatement du scandale de corruption au Parlement européen doublé d’une résolution relevant la détérioration des droits de l’Homme est à l’origine des nouvelles tensions entre le Maroc et l’Europe. Cette dernière cherche-t-elle à punir le royaume ?

Le Maroc teste un système de santé intelligent

Le Maroc prévoit d’installer un « système de santé intelligent » dans les centres de santé des régions de Rabat-Salé-Kénitra (16), Fès-Meknès (15), Beni Mellal-Khénifra (11) et Draâ-Tafilalet (11). Cette première phase du projet devrait nécessiter un...

Corruption au Maroc : Les chiffres alarmants

La lutte contre la corruption ne produit pas de résultats encourageants au Maroc qui est mal logé dans les classements mondiaux depuis quatre ans.

Maroc : 217 personnes interpellées grâce à la ligne téléphonique anti-corruption

Lancée il y a trois ans, la ligne téléphonique anti-corruption du Ministère public reçoit plus de 100 appels par jour, selon Ghita Mezzour, ministre de la transition numérique et de la réforme de l’Administration.

Maroc : les tribunaux submergés après la levée des mesures restrictives

Depuis que l’amélioration de la situation épidémiologique au Maroc a entraîné l’assouplissement des mesures restrictives, la vie a repris dans les tribunaux avec une hausse considérable du nombre de plaintes, procès et affaires pénales.

Le droit des femmes à l’héritage, une question encore taboue au Maroc

Le droit à l’égalité dans l’héritage reste une équation à résoudre dans le cadre de la réforme du Code de la famille au Maroc. Les modernistes et les conservateurs s’opposent sur la reconnaissance de ce droit aux femmes.

Maroc : 20 affaires de détournement de fonds publics devant la justice

Le président du ministère public a été saisi par le procureur général du Roi près la Cour des comptes de 20 affaires de détournement de deniers publics au titre de l’année 2021.

Corruption : Rachid M’barki reconnaît les faits

Après avoir juré, sous serment, en mars dernier devant la commission d’enquête parlementaire sur les ingérences étrangères, n’avoir jamais perçu de rémunération occulte en contrepartie de la diffusion d’informations erronées ou très orientées pour...

Hafid Derradji accuse la CAF de corruption à cause du Maroc

Le commentateur sportif algérien de beIN Sports, Hafid Derradji, affirme que la Confédération africaine de football (CAF) a attribué l’organisation de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) 2025 au Maroc et n’hésite pas à accuser l’organisation de...