
Une étude de l’Instance Nationale de la Probité, de la Prévention et de la Lutte contre la Corruption (INPPLC) dresse un état des lieux préoccupant de la corruption au Maroc.
Près de 300 personnes suspectées d’être impliquées dans des affaires de corruption, dont des présidents de communes et des conseillers municipaux, seront prochainement déférées devant la justice rapporte le quotidien Assabah.
Cette liste comprendrait des fonctionnaires, des entrepreneurs, des présidents de communes, des conseillers municipaux et des hommes d’autorités originaires de Casablanca, Marrakech, Tanger, Fès, Meknès, Agadir, Taza, Kénitra, Ouezzane, Ouarzazate, El Jadida et bien d’autres.
Les dépassements et les irrégularités suspectés concerneraient principalement le non respect des lois en vigueur pour l’adjudication des appels d’offres et des marchés publics, le clientélisme, le favoritisme, des dépenses non justifiées, la transformation d’espaces verts en lotissements d’habitation et autres infractions graves mises à jour grâce à une enquête de l’Inspection générale de l’administration territoriale.
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