Les traiteurs marocains crient leur désarroi
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Après plusieurs mois d’attente d’un retour à la normale, certaines familles usent de subterfuges pour célébrer les fêtes de mariage loin des regards des autorités. Elles prennent d’assaut les fermes ou les campagnes pour braver les mesures sanitaires mises en place pour contrer le coronavirus.
Ces cérémonies clandestines, organisées sans le respect des restrictions de l’état d’urgence sanitaire sont à l’origine de plusieurs clusters et de décès dus au coronavirus.
Une famille originaire de Rabat a évité le pire après la contamination de l’une de ses filles lors de ces mariages clandestins, écrit le journal Assabah. Le père également infecté est décédé des suites du Covid-19. Quant à la mère, également contaminée, elle a été sauvée in extremis après plusieurs jours en réanimation.
Ces cas dramatiques n’ont malheureusement pas découragé certaines familles qui continuent de courir ce risque, rappelle le quotidien. Pour éviter des dénonciations de la part de leur voisinage et des descentes imprévues des forces de l’ordre, elles limitent leurs invités à des proches et parents. Mieux, elles organisent leurs célébrations dans l’après-midi alors qu’en temps normal, les mariages sont célébrés en soirée.
Dans les campagnes, le business est apprécié des habitants qui en profitent pour se faire une petite fortune en louant une partie de leur exploitation agricole. Selon un traiteur, l’idée émane de sa corporation qui a préféré compenser ainsi les pertes enregistrées à cause du coronavirus.
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