Dernier adieu à Sihem Belouahmia

Sihem Belouahmia, la lycéenne de 18 ans, disparue le 25 janvier près d’Alès dans le Gard, puis retrouvée morte dans la nuit de mercredi à jeudi 2 février en bordure d’un chemin forestier, col de la Croix-des-Vents, sera inhumée lundi dans le carré musulman du cimetière des Salles-sur-Gardon (Gard) dans l’intimité.

Un dernier hommage a été rendu à Sihem Belouahmia, dans son quartier de l’Habitarelle, près d’Alès dans le Gard. Plus de 300 personnes, ses amies lycéennes de l’établissement Jean-Baptiste-Dumas d’Alès, accompagnées de leurs mamans, ses copains du quartier, tous les amis de sa famille aussi, se sont réunies rue d’Alger, d’où est partie l’élève de terminale le 25 janvier dernier, rapporte Le Parisien. Elle sera inhumée lundi dans le carré musulman du cimetière des Salles-sur-Gardon (Gard) dans l’intimité.

Le 25 janvier dernier, Sihem avait quitté l’appartement de sa grand-mère Fatima pour rejoindre en pleine nuit la voiture de Mahfoud H., 39 ans, dont elle aurait été amoureuse. Depuis, elle n’avait plus donné signe de vie. La jeune fille aurait, dans une communication sur le réseau social Snapchat avec une de ses connaissances, précisé que si elle ne donnait pas de nouvelles, il fallait immédiatement prévenir ses frères, a rapporté RTL. Après le signalement de sa disparition, les gendarmes du Gard avaient lancé un appel à témoins pour la retrouver. Dans la foulée, ils arrêtent deux personnes : Mahfoud H. et son ex-compagne. Les aveux du presque quarantenaire ont permis de retrouver le corps dans vie de la jeune femme abandonnée en bordure d’un chemin forestier, col de la Croix-des-Vents.

« Il (Mahfoud) avait, dans le Gard, une solide réputation de délinquant pour ses vols et ses cambriolages. Étrangement, il ne s’est jamais fait épingler pour d’éventuelles activités dans le domaine de la drogue. Il était lui-même un consommateur et nous pensons qu’il était capable de monter des embrouilles dans le milieu du trafic pour récupérer tantôt de la matière, tantôt de l’argent liquide, si nécessaire en se déplaçant jusqu’en Espagne », explique un médiateur local. De la maison d’arrêt de Nîmes, le meurtrier présumé de Sihem a été transféré à la maison d’arrêt de Béziers (Hérault) pour des raisons de sécurité. Les enquêteurs poursuivent les investigations pour élucider ce meurtre.