Le Maroc a trahi "l’islam et la Palestine" selon l’Iran
L’Iran n’a pas tardé à réagir suite à la normalisation des relations entre Israël et le Maroc. Il s’est offusqué de cette décision qu’il qualifie de "trahison de l’islam et de...
Alors que le président des États-Unis, Donald Trump est un à mois de la fin de son mandat, il a usé de diplomatie pour obtenir l’accord de normalisation des relations diplomatiques entre le Maroc et Israël en échange de la reconnaissance américaine de la marocanité du Sahara. Qu’est-ce qui explique cette accélération soudaine et surprise ?
Ces décisions ont été prises suite à un désaccord entre M. Trump et le sénateur républicain Jim Inhofe, l’un des plus importants soutiens américains du Front Polisario, rapporte Axios. À l’origine de cet accord, la loi sur l’autorisation de la défense nationale, un projet de loi clé sur le financement militaire que le Congrès adopte chaque année depuis 1961.
Donald Trump avait demandé à Inhofe d’inclure dans ce projet des dispositions visant à abroger les protections des entreprises des réseaux sociaux et à supprimer une disposition visant à renommer les installations militaires qui portent les noms de dirigeants confédérés, ce qu’il n’a pas été fait.
Agacé, le locataire de la Maison-Blanche s’est fendu d’un tweet pour affirmer que sa position nuirait à la sécurité nationale et à l’intégrité électorale des États-Unis et a par la même occasion réitéré sa menace de mettre son veto sur ce projet de loi.
La possibilité de normaliser les relations avec Israël en échange de la reconnaissance du Sahara occidental est un dossier piloté par le conseiller principal de Trump, Jared Kushner, et l’envoyé spécial Avi Berkowitz. Ces deux personnalités négocient avec le gouvernement marocain pendant plus de deux ans.
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