Depuis mars 2023, le Maroc n’a plus fait d’incursion sur le marché financier régional. Nadia Fettah, ministre de l’Économie et des Finances, évoque l’éventualité de son retour sur ce marché.
Mohamed Benchaâboun affirme que l’économie marocaine est capable de supporter les conséquences du coronavirus. Ceci, grâce aux divers soutiens dont bénéficie le royaume de la part des bailleurs de fonds bilatéraux et multilatéraux.
L’économie marocaine peut tenir le coup par rapport aux chocs induits par la crise sanitaire causée par la propagation du covid-19, a rassuré Mohamed Benchaâboun, ministre de l’Économie, des finances et de la réforme de l’administration. Il tient cette assurance du soutien de bailleurs de fonds aussi bien bilatéraux que multilatéraux au royaume. "Les fondamentaux de l’économie nationale sont assez résilients pour être en mesure d’absorber, à court terme, les chocs induits par cette crise", a affirmé Benchaâboun au journal L’Economiste.
En plus du soutien de bailleurs de fonds, il faut, dit-il, ajouter les réserves de change du pays qui couvrent plus de 5 mois et demi d’importations de biens et services. Il n’a pas manqué d’indiquer que le recours au marché financier international ou à la facilité, offerte par le Fonds monétaire international (FMI) au titre de ligne de précaution et de liquidité (LPL), peuvent être exploités pour assurer la capacité de résilience de l’économie du Maroc face à la crise.
Le Maroc a pris des mesures drastiques visant notamment à renforcer l’infrastructure sanitaire, à préserver les emplois et à soutenir le pouvoir d’achat des ménages vulnérables tout au début de la crise. Selon le ministre, le Maroc a fait ces choix pour placer l’homme comme priorité tout en préservant la résilience de l’activité économique.
Benchaâboun a déploré le manque de riposte concertée des différents secteurs de l’économie nationale qui devraient maintenir leur dynamique face à la crise du covid-19. Le tourisme et les activités connexes, le transport aérien ainsi que le textile et l’automobile sont des secteurs qui ont été très touchés. Rappelant les mesures drastiques prises par le royaume, le ministre a cité la mise en isolement du territoire, le confinement précoce de la population et la mise en place du Comité de veille économique, pour définir des actions pouvant contenir les conséquences sanitaires, économiques et sociales de la crise du covid-19.
Pour le ministre, tout ce qui a été fait pour juguler la crise, révèle la capacité du Maroc à relever les défis auxquels il fait face, mais surtout à transformer les risques en opportunités. C’est pourquoi il n’a pas manqué de saluer la solidarité spontanée tant des citoyens marocains que des personnes morales publiques et privées, qui ont alimenté le Fonds spécial pour la gestion du covid-19 par divers dons.
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