Reprise de l’émigration clandestine des enfants vers l’Espagne

20 janvier 2007 - 00h03 - Espagne - Ecrit par : L.A

Les autorités espagnoles exercent des pressions sur le Maroc pour qu’il accepte le rapatriement des enfants émigrés clandestinement

L’émigration clandestine d’enfants marocains par « barques de la mort » a repris dernièrement à partir de certains points de la contrebande situés dans les environs de Nador, vers les côtes espagnoles. En effet, les services de police espagnols ont, au cours de la semaine dernière, intercepté un groupe de 25 enfants marocains embarqués sur un zodiac de plus de 15 mètres.

La reprise du trafic des enfants marocains et la tentative de leur introduction en Espagne à travers les côtes de Grenade, et plus précisément la zone de Motril, a suscité une grande polémique en Espagne et parmi le gouvernement régional d’Andalousie, au sujet de la demande formulée par le gouvernement espagnol auprès de son homologue marocain, pour le rapatriement de centaines d’enfants marocains regroupés dans ces centres d’accueil et de protection sociale pour mineurs, situés en Andalousie, en Catalogne et à Madrid, pour être installés dans des centres d’accueil à Tanger, Tétouan, Nador et Larache.

Il y a lieu de souligner à cet égard que les organisations espagnoles des Droits de l’Homme, les associations de défense des mineurs et les avocats du peuple d’Andalousie, de Catalogne et de Madrid refusent le transfert des enfants marocains vers le Maroc, arguant de l’absence d’infrastructures d’accueil adéquates.

L’Opinion - A. Chaabaoui

Bladi.net Google News Suivez bladi.net sur Google News

Bladi.net sur WhatsApp Suivez bladi.net sur WhatsApp

Sujets associés : Immigration clandestine - Espagne - Retour - Enfant

Ces articles devraient vous intéresser :

Au Maroc, le mariage des mineures persiste malgré la loi

Le mariage des mineures prend des proportions alarmantes au Maroc. En 2021, 19 000 cas ont été enregistrés, contre 12 000 l’année précédente.

Maroc : un « passeport » pour les nouveaux mariés

Le Conseil économique, social et environnemental (CESE) appelle à la mise en place d’un « passeport » ou « guide » pour le mariage, dans lequel seront mentionnées les données personnelles des futurs mariés, ainsi que toutes les informations sur leurs...

Booder se confie sur ses problèmes de santé

Invité sur l’émission Une heure avec… diffusée sur RFM, l’humoriste franco-marocain Booder a fait d’étonnantes révélations sur son enfance. Il a été très malade lorsqu’il était jeune.

Booder : « cet enfant ne passera pas l’hiver »

L’humoriste franco-marocain Booder dont le troisième épisode de sa série Le Nounou est actuellement diffusé sur TF1 se confie sur son début de vie pas facile.

Un réseau familial marocain démantelé dans le Lot-et-Garonne

Les gendarmes de la Brigade de recherches de Bouliac ont démantelé un réseau d’exploitation d’ouvriers agricoles. Six personnes ont été mises en examen jeudi 12 décembre, dont un couple de Marocains placé en détention provisoire.

Maroc : mères célibataires, condamnées avant même d’accoucher

Au Maroc, les mères célibataires continuent d’être victimes de préjugés et de discriminations. Pour preuve, la loi marocaine n’autorise pas ces femmes à demander des tests ADN pour établir la paternité de leur enfant.

Mariage des mineurs au Maroc : des chiffres qui font froid dans le dos

Au Maroc, le chemin vers l’éradication du mariage des mineurs reste encore long et parsemé d’embûches. De quoi inquiéter le ministre de la Justice, Abdellatif Ouahbi, qui plaide pour des mesures législatives plus strictes.

Maroc : du nouveau pour la kafala (adoption)

Présenté par le Groupe socialiste-opposition Ittihadie, le projet de loi N°5.171.22 modifiant l’article 19 de la loi N°15.01 relative à la kafala (adoption) des enfants abandonnés a été adopté à l’unanimité lundi par la Chambre des représentants.

Les Marocains de plus en plus obèses

Près de la moitié de la population marocaine (46 %) sera obèse d’ici 2035, selon les prévisions de la World Obesity Forum.

Quand la rentrée scolaire pousse les Marocains à l’endettement

L’approche de la rentrée scolaire et la fin des vacances d’été riment souvent avec le recours aux prêts bancaires devant permettre aux parents marocains de subvenir aux besoins de leurs enfants. Et, les banques se livrent une concurrence très forte.