Une vingtaine de parlementaires marocains sont dans le collimateur de la justice. Ils sont poursuivis pour faux et usage de faux, abus de pouvoir, dilapidation et détournement de fonds publics.
Six à huit mois de prison avec sursis ont été requis, jeudi soir, devant le tribunal correctionnel de Bordeaux (a France) à l’encontre d’une mère de famille jugée pour des faits d’esclavage moderne à l’encontre d’une jeune marocaine employée sans rétribution pendant six ans.
La procureure a décrit les "violences volontaires sur mineur" et les "conditions de travail et de logement incompatible avec la dignité humaine" infligée à Zohra Jawen, aujourd’hui âgée de 20 ans.
Zohra Jawen a dénoncé en 2002 , après s’être échappée ,ses conditions de vie dans l’appartement d’une cité bordelaise où elle était recluse, privée de tout contact social et cantonnée à des tâches ménagères.
L’accusée a contesté les accusations portées contre elle, affirmant qu’elle avait toujours considéré Zohra comme sa fille, une version battue en brèche par le ministère public qui a mis en exergue l’absence de scolarisation de la jeune fille et le manque de soins dont elle avait fait l’objet.
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