Le Maroc, pays à éviter pour les homosexuels
Le magazine Forbes a indiqué, dans un rapport mis en ligne le mardi 23 mars, que le Maroc n’est pas une destination sûre pour les membres de la communauté LGBTQ.
La Cour suprême s’est prononcée mercredi, sur la liberté de circulation en Espagne pour les détenteurs d’une carte de demandeur d’asile à Ceuta et Melilla.
Saluant la décision de la cour suprême, l’organisation Kifkif a exigé jeudi, le transfert "immédiat" de plus de 120 demandeurs d’asile LGBT + qui se trouvent actuellement dans les Centres de séjour temporaire pour immigrés (CETI) des deux villes.
Pour l’organisation Kifkif, il s’agit d’une "décision historique et d’espoir pour l’avenir de la protection internationale des personnes LGTB+ en Espagne" et qui met les demandeurs d’asile de Ceuta et Melilla sur le même pied d’égalité que ceux du reste de l’Espagne.
"C’est une décision qui intervient après des années de lutte des organisations sociales contre l’interdiction du déplacement dont ont été victimes les demandeurs d’asile et qui les a privés de la liberté de circulation", ajoute Samir Bargach, le président du Kifkif.
Pour rappel, les demandeurs d’asile LGBT + qui se trouvent dans les CETI de Ceuta et Melilla, en attendant l’admission de leurs demandes de protection, vivent isolés, persécutés, avec la peur de voir leurs demandes rejetées et sont souvent victimes d’agression de la part des autres résidents du centre.
Aller plus loin
Le magazine Forbes a indiqué, dans un rapport mis en ligne le mardi 23 mars, que le Maroc n’est pas une destination sûre pour les membres de la communauté LGBTQ.
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