Alors qu’un arrêt de la Cour suprême en date du 29 juillet autorise les demandeurs d’asile de Ceuta et de Melilla dont la demande est admise de circuler librement dans tout le pays, de nombreux Marocains sont restés bloquées à Ceuta. Au dire des personnes concernées, la direction du CETI exigent d’elles de prouver la présence d’un parent dans une partie du pays avant tout départ de Ceuta. Stupéfaction. À les en croire, la résolution judiciaire rendue en juillet par la chambre contentieuse-administrative III de la Cour suprême ne fait pas cas de cette exigence.
"Ce que nous voulons, c’est que le gouvernement applique la loi", plaident les concernés. Ceux-ci ont des familles avec enfants. Parmi eux, il y a des gens qui attendent l’autorisation de se rendre dans la péninsule depuis deux ans ; les membres du groupe de transsexuels piégés dans le CETI.