
Les Marocains résidant à l’étranger (MRE) ont envoyé 91,52 milliards de dirhams (MMDH) au Maroc entre janvier et septembre 2024.
Les bureaux de change et de transfert d’argent en Espagne sont tenus d’identifier formellement les immigrés qui transfèrent des fonds vers leurs pays et d’exiger un justificatif de l’origine des fonds si le montant des transferts dépasse 3.000 Euros par trimestre.
Cette mesure a été adoptée par le gouvernement espagnol pour prévenir les activités de blanchiment d’argent sale. Les bureaux de transfert, qui se sont multipliés ces dernières années à travers le territoire espagnol proportionnellement à l’augmentation du nombre des immigrés dans le pays (plus de quatre millions), sont ainsi obligés de garder une copie des documents d’identité des personnes qui effectuent des opérations de transferts d’argent vers l’étranger.
Selon les dernières statistiques disponibles, les fonds transférés par les immigrés vers leurs pays d’origine ont dépassé au cours des 10 premiers mois de 2006, cinq milliards d’Euros, en hausse de 34%.
Ces mesures viennent s’ajouter à une nouvelle norme, entrée en vigueur ce mercredi, qui durcit le contrôle de blanchiment d’argent, en obligeant toute personne, espagnole ou non, qui voyage hors ou vers l’Espagne avec un montant en liquide supérieur à 10.000 Euros, de le déclarer.
L’Espagne a été pointée du doigt, l’année dernière, comme un paradis pour le blanchiment d’argent où circulaient, par exemple, environ 100 millions de billets de 500 Euros, soit deux fois plus que le nombre de billets de 5 Euros en circulation et, le plus significatif, le quart de ces coupures est émis par la Banque centrale européenne. A l’entrée en vigueur de la la monnaie unique européenne, seuls 3,5 pc des coupures de 500 Euros étaient assignés à l’Espagne.
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