Le Marocain faisait l’objet d’un mandat de recherche international pour son appartenance présumée à un réseau criminel dédié au trafic d’êtres humains entre l’Afrique et l’Espagne. Après son arrestation en février, le Maroc a demandé son extradition. Mais l’Audience nationale vient de rejeter la demande marocaine, estimant qu’elle ne respecte pas les droits du suspect. Les juges ont soulevé que la demande ne porte que le visa du procureur général marocain et aucune signature d’un juge, comme l’exige la Cour constitutionnelle d’Espagne.
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Le mis en cause, membre d’un réseau de trafic d’êtres humains, était chargé « d’héberger des migrants subsahariens dans des maisons abandonnées » dans la région de Tazaghine, située entre Al Hoceima et Nador, en attendant leur embarquement sur des bateaux de fortune en direction des côtes espagnoles. Il a commencé ce trafic depuis son adolescence et recevait jusqu’à 1 500 euros par migrant.