Eurostat, institution relevant de la Commission européenne chargée de produire et diffuser des statistiques communautaires, a dévoilé le nombre de Marocains ayant obtenu les permis de travail temporaire en 2023.
Ils sont quelque 6000 Marocains à vivre en Galice. Une communauté qui est visiblement bien intégrée dans une région où le racisme n’est pas de mise.Comparée à d’autres régions du sud du pays, la Galice reste l’une des rares régions où les immigrés peuvent jouir de paix et de sérénité. Bien que les incidents tragiques du 11 mars aient perturbé un tant soit peu la quiétude dont ils bénéficiaient.
Qu’à cela ne tienne, la Galice reste une région sans grands problèmes d’intégration pour les Marocains. Les représentants des Marocains résidant dans les différentes villes de la Galice, organisés dans le cadre d’associations, l’ont exprimé personnellement à l’occasion de leur participation à la première de « Hanane ». Cependant, s’ils ne connaissent pas de problèmes d’intégration, ils souffrent d’autres handicaps. La réunion qu’ils ont tenue avec le ministre de la Communication et le porte-parole du gouvernement en présence de l’ambassadeur du Maroc M.Omar Azziman, a été l’occasion pour eux de les évoquer.
Il s’agit d’abord de l’emplacement du consulat qui reste, selon eux, très éloigné du lieu de leur résidence. Certains sont obligés de faire plus de 650 km pour demander un document administratif. Le deuxième problème est celui de l’absence d’enseignant pouvant donner des cours d’arabe à leurs enfants. Ces derniers sont parfois acculés à apprendre l’espagnol pour seule langue. Chose qui n’est pas acceptée par les Marocains résidant en Galice qui souhaitent inculquer à leurs enfants la culture arabe.
La présence de M.Azziman a permis de donner les premiers éléments de réponse à ces problèmes. Pour ce qui est du consulat, l’ambassadeur du Maroc a promis de déployer tous les efforts nécessaires en vue de trouver éventuellement les moyens d’ouvrir un consulat dans cette région. Une solution qui ne risque pas cependant de se réaliser de sitôt puisque, comme l’a souligné M.Azziman, une représentation coûte énormément d’argent sachant que l’Espagne compte déjà 7consulats et une annexe. Pour ce qui est de l’enseignement de la langue arabe, le responsable a proposé de mettre à leur disposition des instituteurs dans le cadre d’une collaboration avec la Fondation Hassan II pour les immigrés qu’il préside lui-même. Cette collaboration avec la Fondation ne s’arrêtera pas à si peu. Elle pourra s’étendre au financement de projets proposés par lesdites associations.
Libération
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