Les saisonnières marocaines ne sont plus les bienvenues en Espagne. Les agriculteurs espagnols de Huelva ont trouvé d’autres alternatives comme l’avait d’ailleurs recommandé le Conseil des ministres lors de sa session du 25 mai dernier.
Comme alternative, les agriculteurs espagnols envisagent d’importer de la main d’œuvre du Honduras. Il est envisagé le recrutement de quelques centaines dès l’année prochaine, pour un début avant d’élargir cette expérience, voire l’étendre à d’autres pays.
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Madrid évoque des problèmes que pose la main d’œuvre marocaine. Les quelque 12 000 ouvrières marocaines s’étaient retrouvées bloquées en Espagne, occasionnant une mini-crise qui s’est ajoutée à la tension existant entre les deux pays. En début de semaine, et grâce à des mesures exceptionnelles, ces ouvrières marocaines ont commencé à regagner leur pays par voie maritime pour la majorité d’entre elles.
Dans les années 2000, les agriculteurs espagnols embauchaient des saisonniers venant des pays d’Europe, notamment de la Roumanie et de la Pologne. Depuis 2006, l’expérience a commencé avec les saisonnières marocaines recrutées pour la cueillette de fruits rouges et surtout dans les champs de tomate et dans les cultures des fraises.
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