Officiel : Le Maroc demande l’extradition de Daniel Galván Fina

4 septembre 2013 - 15h26 - Espagne - Ecrit par : Bladi.net

Le Maroc, par la voie du Ministère de la Justice, vient d’envoyer les documents nécessaires à l’Espagne, pour l’extradition du pédophile espagnol Daniel Galván Fina.

Dans ces documents, présentés par le procureur du Roi près de la cour d’appel de Kénitra, le Royaume demande l’extradition du prévenu pour être rejugé au Maroc pour les faits qui lui sont reprochés, ou de purger sa peine dans les prisons espagnoles.

Gracié par erreur en juillet dernier par le Roi Mohammed VI, après seulement un an et demi de prison, le pédophile espagnol a quitté le territoire marocain au lendemain de sa libération via Sebta, au nord du Maroc.

A nouveau arrêté le 5 août dernier après le dépôt d’une plainte par les parents d’une fillette espagnole, Galvan Fina est depuis incarcéré à la prison de Soto del Real à Madrid. Le pédophile nie avoir abusé de la fillette et parle d’un règlement de comptes entre lui et le père de la victime.

Condamné fin 2011 à 30 ans de prison pour "pornographie et abus sexuels" sur 11 enfants dans la région de Kénitra, Galvan Fina devait également payer 50.000 dirhams à chacune des victimes, indemnités qu’il n’a jamais versées.

Bladi.net Google News Suivez bladi.net sur Google News

Bladi.net sur WhatsApp Suivez bladi.net sur WhatsApp

Sujets associés : Espagne - Extradition - Ministère de la Justice et des Libertés - Daniel Galvan Fina - DanielGate

Ces articles devraient vous intéresser :

Les jeunes Marocains se désintéressent du mariage

Alors que le Maroc devrait connaître une diminution de sa population active et une augmentation du taux de vieillissement, les jeunes montrent de plus en plus un désintérêt pour le mariage et la procréation en raison de la cherté de la vie. Le projet...

Mariage des mineurs au Maroc : des chiffres qui font froid dans le dos

Au Maroc, le chemin vers l’éradication du mariage des mineurs reste encore long et parsemé d’embûches. De quoi inquiéter le ministre de la Justice, Abdellatif Ouahbi, qui plaide pour des mesures législatives plus strictes.

TikTok, l’impossible interdiction au Maroc

Face à la dépravation des mœurs à laquelle conduit l’utilisation de TikTok, les députés de l’opposition ont invité le gouvernement marocain à prendre ses responsabilités et à interdire l’application chinoise dans le royaume. Mais y arriveront-ils ?

Maroc : mendicité 2.0

La mendicité sur les réseaux sociaux est une infraction au même titre que la mendicité dans la rue, a récemment affirmé Abdellatif Ouahbi, le ministre de la Justice.

Argent sale : le Maroc lance une agence pour saisir et réinvestir

Le Maroc va bientôt se doter d’une Agence nationale de recouvrement et de gestion des fonds et des biens saisis et confisqués. Un important pas en avant dans la lutte contre le blanchiment d’argent et la criminalité transfrontalière.

Un ministre marocain éclaboussé par une affaire de "don" immobilier à sa femme

Abdellatif Ouahbi, ministre de la Justice, se retrouve au cœur d’une polémique après les dernières fuites – série de documents – orchestrées par le groupe de hackers, JabaRoot sur Telegram. Accusé de fraude fiscale, il répond.

Les Marocaines paieront aussi la pension alimentaire à leurs ex-maris

Au Maroc, les femmes ayant un revenu supérieur à celui de leur conjoint pourraient avoir à verser une pension alimentaire (Nafaqa) à ce dernier en cas de divorce, a récemment affirmé Abdellatif Ouahbi, le ministre de la Justice.

Maroc : présenter un acte de mariage dans les hôtels c’est fini

L’obligation de présenter un contrat de mariage lors de la réservation de chambres d’hôtel au Maroc pour les couples aurait été annulée. Cette décision survient après la colère du ministre de la Justice, Adellatif Ouahbi.

Les Marocaines pénalisées en cas de divorce ?

Des associations féminines sont vent debout contre la réforme d’Abdelatif Ouahbi, ministre de la Justice, imposant aux femmes ayant un revenu supérieur à celui de leur conjoint de verser une pension alimentaire à leurs ex-maris après le divorce.

Couples non mariés et hôtels au Maroc : vers la fin des abus ?

Abdellatif Ouahbi, ministre de la Justice, lance un avertissement aux hôtels qui exigent des documents non autorisés notamment un certificat de mariage des couples marocains.